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En juillet prochain, Christiana Figueres l’actuelle secrétaire exécutive de la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) arrivera au terme de son mandat. Aussi, et alors que le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a appelé les Etats membres de présenter leurs candidats à sa succession, Laurence Tubiana devait être la candidate de la France. Ancien bras droit de Laurent Fabius lorsqu’il était ministre et surnommée "la sœur jumelle" de Christiana Figueres, sa légitimité n’était plus à prouver, souligne Libération.
Une histoire de "venin" et de "jalousie"Pourtant, le 28 mars dernier, date de clôture des dépôts de candidatures, la France a annoncé qu’elle n’avait aucun candidat. Une décision plutôt surprenante et à laquelle Ségolène Royal ne serait pas étrangère. Ainsi que le rapporte Le Carnard Enchaîné, la ministre de l’Ecologie aurait "mis son veto". Si l’on savait que les relations entre Laurent Fabius et l’ex-compagne de François Hollande sont tendues depuis plusieurs années, on ignorait en revanche qu’elles l’étaient également entre la ministre et l’ex-bras droit de son ancien rival au gouvernement. "Il y avait beaucoup de venin dans les deux sens", a pourtant glissé un diplomate au journal satirique, tandis que sur Twitter l’eurodéputé EELV, Yannick Jadot a été jusqu’à parler de "jalousie".
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Libération avance par ailleurs un autre élément qui aurait conduit la France à ne pas présenter la candidature de Laurence Tubiana : "le nombre de Français déjà à des haut postes internationaux – Monique Barbut, secrétaire exécutive de la Convention sur la lutte contre la désertification, Hervé Ladsous, secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix de l’ONU – ou en passe de l’être (Philippe Douste-Blazy, candidat à la tête de l’Organisation mondiale de la santé, mais le poste ne se libère qu’en juillet 2017)".
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