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Interrogé par les trois journaux sur le fait de savoir si oui ou non "il en restera au chiffrage déjà annoncé de 115 milliards" d'efforts demandés aux Français, M. Sarkozy a répondu: "Oui. Depuis le début de la campagne, je ne cesse d'apporter des idées".
"François Hollande en a proposé une seule: une taxation à 75 % dont il a dit dès le lendemain qu'elle ne rapporterait pas un centime. Puis Laurent Fabius a précisé le surlendemain qu'elle ne s'appliquerait pas puisqu'ils feraient un bouclier fiscal", a raillé le candidat de la majorité présidentielle.
"Je me bats pour la compétitivité des entreprises et pour l'innovation. Je me bats pour la revalorisation du travail. L'an passé, 9 millions de salariés ont bénéficié d'heures supplémentaires sur lesquelles ils ne paient pas d'impôts et sur lesquelles les entreprises ne paient pas de cotisations", a-t-il plaidé, accusant le candidat socialiste de vouloir "les supprimer".
"0% de déficit en 2016"
Il a rappelé avoir "au nom de la France", "pris des engagements":"0% de déficit en 2016. Pour y arriver, j'ai prévu 115 milliards d'euros d'efforts, 75 milliards sur les dépenses, 40 milliards sur les recettes. Et sur celles-ci, j'en ai déjà fait voter 32 milliards", a-t-il répété.
"Pour les 8 restants, je propose notamment l'impôt forfaitaire sur les grandes sociétés et la taxe pour les exilés fiscaux", a-t-il ajouté.
Toujours dans cet entretien, Nicolas Sarkozy a critiqué des "permanents de la CFDT" qui ont "trahi la confiance des salariés" à Florange.
Des ouvriers de l'aciérie ArcelorMittal de Florange (Moselle) menacée de fermeture, ont entamé mercredi dernier une marche à pied, de la Lorraine à Paris pour "défendre leurs emplois auprès des populations".
Interrogé par l'Est Républicain, le Républicain Lorrain et Vosges Matin sur "la colère qui monte à Florange", M. Sarkozy a répondu: "Ne mélangeons pas les ouvriers, inquiets et pour qui j'ai obtenu 17 millions d'euros d'investissement et les permanents de la CGT ou de la CFDT : deux millions d'euros de travaux sur la phase liquide réalisés immédiatement -ces travaux ont démarré-, 7 pour la cokerie, 8 millions pour l'usine de fabrication de produits pour l'automobile".
"C'est de l'investissement pour Florange ! Il est décidé. Si ces travaux n'avaient pas été engagés, c'était la certitude que les hauts fourneaux ne reprenaient pas", a ajouté le candidat sortant.
"Quant aux permanents de la CFDT" a-t-il ajouté, "ils trahissent la confiance des salariés. Ils sont venus m'insulter et essayer de casser mon siège de campagne. Ne confondons donc pas les salariés d'Arcelor-Mittal, que je ne laisserai pas tomber, et des syndicalistes qui trompent leurs adhérents en faisant de la politique au lieu de défendre l'intérêt des salariés".
Mi-mars, quelque 200 métallurgistes de l'aciérie de Florange étaient venus à Paris avec l'intention de se rendre devant le QG de campagne de Nicolas Sarkozy où un important dispositif policier avait été déployé. De brèves échauffourées avaient alors éclaté avec les forces de l'ordre.