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Le Figaro, la réforme de la ministre de la Justice a pris du poids dans l’aile. Le président de l’UMP, Jean-François Copé, a même taxé le gouvernement socialiste de faire "remonter la délinquance pour la ligne Taubira ". A ce sujet, Christiane Taubira a affirmé n’avoir rien à répondre.D’autres débats du même genre devraient avoir lieu avant la présentation du texte au Conseil des ministres, le 2 octobre prochain. D’ici cette date, Christiane Taubira se déplacera à Rennes, Bordeaux ou encore Agen. Selon l’entourage de la ministre, d’autres villes seront visitées pour discuter sur cette réforme pénale.
La nouvelle réforme pénale de Christiane Taubira fait glousser le pays et elle le sait. La ministre de la Justice a donc décidé d’entamer un tour de France pour expliquer cette réforme. La première escale de ce tour s’est déroulée mardi à Pantin, en Seine-Saint-Denis. Face à une salle de 200 personnes, la ministre a défendu le fond de son projet "extrêmement important". Le but de ces déplacements étant de débattre sur la réforme. "J’aurais tort de me priver de la diversité de vos interrogations" a déclaré Christiane Taubira. Selon elle, il n’est pas si "simple (de porter ce projet) à un moment où la société française a été endoctrinée, s’est habituée à la pensée unique selon laquelle la prison est la seule solution ", mettant implicitement en cause , les politiques des derniers gouvernements de droite. Avant de s’expliquer : "Il y a des situations nombreuses, nous le savons, où la prison n’est pas la peine adaptée. (...) Et il y a des situations où la prison est nécessaire, y compris les très courtes peines", plaidant ainsi pour une "individualisation" des peines."Le lieu où l’on rend la justice n’est pas anodin"Lors de ce débat, Christiane Taubira a été interpellée par le bâtonnier des avocats de Seine-Saint-Denis, Robert Feyler. Celui-ci a protesté contre le projet de délocalisation d’une salle d’audience pour les sans-papiers dans les locaux de l’aéroport de Roissy Charles-de-Gaulle. Robert Feyler s’est étonné que " ce soit la gauche qui fasse aboutir un tel projet". Réponse de la ministre, assez évasive : "Le lieu où l’on rend la justice n’est pas anodin. Mais mon ministère n’est pas le seul impliqué et il y a un certain nombre de choses en cours".Après les chiffres sur la délinquance publiés ce mardi par