Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
Une comparaison qui a du mal à passer. Alors que l’Assemblée était mercredi en plein débat sur le projet de refondation de l’école, le député UMP des Yvelines, Jacques Myard a fait un rapprochement polémique. Celui-ci a en effet estimé que Vincent Peillon, le ministre de l’Education nationale employait les mêmes méthodes que l’ancien dictateur libyen Mouammar Kadhafi. Selon lui, le ministre aurait instauré un "nouveau vocabulaire" sur l’école avec notamment le terme "refondation". L’élu membre de la Droite populaire a ainsi lâché : "Monsieur Kadhafi, il a pris la République, et à un moment, il a dit : ‘Ce n’est plus la République, c’est la Jamahiriya !’ ". Fort de sa comparaison, Jacques Myard a poursuivi : "Vous faites la même chose. Là où nous avons des instruments donnés par la Constitution, l’article 34, c’est la loi, c’est ça. Et là vous nous dites à la place : on va refonder".
"Ce mot n’a pas sa place"
Plus modérés dans leurs propos, d’autres députés UMP ont également critique le terme de "refondation" choisi par la majorité dans l’intitulé de son projet de loi. "Ce mot n’a pas sa place, ni dans le titre de la loi, ni dans le contenu", a ainsi déclaré Xavier Breton avant d’ajouter que "pour une nouvelle fondation, il faudrait des piliers, une ambition commune et un constat partagé". Benoist Apparu l'ancien secrétaire d'Etat a, quant à lui, affirmé que ce texte ne touche "pas aux piliers du système".