De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
L’eurodéputé Nadine Morano est aujourd’hui au centre d’une polémique suite à ses propos tenus samedi dernier dans l’émission On n’est pas couché, sur France 2.
"On a besoin d’être dans cette cohésion nationale chez nous, a-t-elle fait entendre. Pour qu’il y ait une cohésion nationale, il faut garder un équilibre dans le pays, c’est-à-dire aussi sa majorité culturelle." L’élue a ensuite déclaré ces paroles qui ont depuis tant fait couler d’encre : "Nous sommes un pays judéo-chrétien - le général de Gaulle le disait - de race blanche, qui accueille des personnes étrangères."
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Elle maintient "évidemment" ses propos
Des propos qui ont aussitôt fait jaser dans la classe politique et ce jusque dans le camp politique de Nadine Morano. Valérie Pécresse déclarant que "c’est un non-sens de parler de race", ou Nathalie Kosciuszko-Morizet considérant que "la République française ne fonctionne pas sur les bases idéologiques de l’apartheid."
Invitée ce matin sur Europe 1, Nadine Morano a déclaré qu’"évidemment", elle maintenait ses propos, et estime qu’on la "crucifie pour avoir cité les propos du général de Gaulle." Quant à une possible sanction de la part de son camp, Les Républicains, elle ne comprend pas : "Au nom de quoi ? De quels statuts ?" Elle a également déclaré ne pas vouloir renoncer à se présenter comme tête de liste aux régionales en Meurthe-et-Moselle, alors que sa candidature semble remise en jeu.
"Je ne distingue pas les races je fais un constat"
Dans la foulée, elle a déclaré sur BFMtv qu’elle était victime d’un "lynchage médiatique" de la part de sa famille politique. "Que ma famille politique me fasse un procès, je trouve ça déplorable", a-t-elle encore réagi avant de repréciser l’esprit de sa phrase : "Je ne distingue pas les races, je fais un constat."
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