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Agé de 53 ans, Jacques Audibert est désormais le nouveau conseiller diplomatique de François Hollande. Sa nomination a été confirmée mardi au Journal officiel et fait suite au décès de son prédécesseur, Paul Jean-Ortiz jeudi dernier. Auparavant, cet énarque (promotion Michel de Montaigne, 1998) officiait au ministère des Affaires étrangères en tant que directeur des affaires politiques. A ce titre, il dirigeait notamment l’équipe de négociateurs français dans le dossier du nucléaire iranien. Il était alors connu pour être partisan d’une ligne dure à l’égard de Téhéran.
Il avait rejoint la cellule diplomatique de l’Elysée en maiJacques Audibert avait déjà commencé à se rapprocher de François Hollande il y quelques mois. En mai dernier, alors que le cancer dont souffrait Paul Jean-Ortiz l’avait contraint à réduire son activité, il en avait récupéré une partie. Egalement journaliste de formation, il avait ainsi rejoint la cellule diplomatique de l’Elysée en la qualité de "sherpa G7 et G8" et chargé des questions multilatérales auprès du chef de l’Etat.
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Déjà plusieurs postes de conseillerMais ce n’est pas la première fois que Jacques Audibert accède à un poste de haut conseiller, au contraire. Avant cela, il a officié comme conseiller diplomatique au cabinet du ministre de la Défense Alain Richard de 1998 à 2001, puis comme consul général à Québec (Canada) pendant quatre ans et ensuite en tant ministre conseiller à l’ambassade de France à Londres de 2004 à 2008. Au début de sa carrière, il a par ailleurs été conseiller culturel et de coopération scientifique et technique à l’ambassade de France au Vietnam en 1995, puis directeur adjoint du centre d’analyse et de prévention au ministère de la Défense de 1997 à 1998.
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