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Le président de la République compte de nombreux opposants. Certains ont choisi de drôles de façon de l'affronter…

Cet homme politique fait le buzz avec un rap anti-Macron : un titre très militant

Pour "la rentrée militante", l’ancien porte-parole du Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) Olivier Besancenot a publié une vidéo sur les réseaux sociaux. Intitulée "Diviser pour mieux régner", il s’agit d’un rap ouvertement anti-Macron.

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"Les uns contre les autres, il nous dresse, nous stigmatise, nous oppresse, en victimes voudrait qu’on pose, s’attaque aux effets, jamais aux causes", commence le facteur et ancien candidat à l’élection présidentielle. Sans surprise, le titre engagé en faveur de davantage de justice sociale et de redistribution pointe du doigt la politique engagée par Emmanuel Macron et Edouard Philippe.

"Dans nos quartiers, le mal-être par millier. On sait même plus à qui se fier. En vrai pour Macron t’es qu’une planche à billet", poursuit l’homme politique qui dit "pousser la chansonnette" avec son "pote Jo".

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Il souligne également le rapport à l’autorité du président de la République. "Et tu voudrais qu’on reste tranquilles après tout ça (…) tu voudrais qu’on reste docile après tout ça, tout ça, le carnage de tes lois", lance-t-il sur un fond de musique électronique. Le clip, sommaire, est composé d’images du chef de l’Etat, intercalées entre des clichés de manifestations, des illustrations tirées du Pinocchio de Disney ou des couvertures de magazines libéraux.

Cet homme politique fait le buzz avec un rap anti-Macron : Olivier Besancenot, un habitué du rap ?

Ce n’est pas la première fois qu’Olivier Besancenot pose sa voix, rappelle Paris Match. Il avait déjà participé à un interlude de l’album Eogmaniac, de JoeyStarr en 2011. Lors de l’élection présidentielle de 2017, il était également apparu dans le clip du rappeur Ous-D-Ous, un artiste originaire de Saint-Ouen-l’Aumône (Val d’Oise). "Et ouais ! 2017, on prend les mêmes et on recommence. Écoutes-les parler, tu verras le visage de la finance. Il est grand temps qu’on prenne nos propres affaires en mains, qu’on ne se laisse plus représenter par ces politiciens, qui parlent en notre nom alors qu’ils ne connaissent pas nos vies. Leurs promesses sont bidons et l’atmosphère devient pourrie", chantait-il à la fin d’u morceau sobrement appelé "2017".