Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
Ils attendent son retour avec impatience
Son retour en agace certains et en réjouit d’autres. A quelques jours du come-back annoncé de Nicolas Sarkozy, certaines personnalités politiques entrevoient en effet la récupération qu’elles vont pouvoir en faire pour leur parti.
Le FN espère récupérer de ses électeurs
"Je l’attends avec impatience", a ainsi lancé Marine Le Pen lors d’un entretien accordé au Point. Selon la présidente du Front National, le tapage fait autour du retour de l’ex-président ne durera qu’un temps. "Très vite va (il) apparaître comme un homme du passé et d’un passé plombé par ses très mauvais résultats, par les affaires qui se révèlent chaque jour", a-t-elle prédit. Aussi, celle qu’un récent sondage Ifop donne en tête du premier tour de la présidentielle de 2017 compte bien profiter de cette effet "soufflé" pour récupérer des électeurs.
Le PS voit en lui l'opportunité d'avoir "un débat démocratique"
Alors que la majorité travers une véritable crise interne, malmenée par les frondeurs et critiquée par son aile gauche, celle-ci voit en le retour de Nicolas Sarkozy l’occasion de rassembler ses troupes pour affronter un ennemi commun. Fini le "débat qui ne concerne que la gauche sur ‘faut-il telle ou telle mesure qui permette de corriger tel ou tel aspect’", et place à un "débat démocratique" entre la gauche et la droite, a expliqué Manuel Valls au micro de France Inter. Avec le retour du champion de la droite, "la seule confrontation au sens le plus noble du terme, sera alors possible", a également estimé le Premier ministre. Celui-ci a par ailleurs prévenu de quelle manière il comptait accueillir l’ancien locataire de l’Elysée pour son retour dans l’arène politique. Ce sera "projet contre projet" et "chiffrages contre chiffrages", a-t-il indiqué avant de poursuivre : "Je veux que nous débattions sur notre modèle social (…) avec lui, avec l’opposition".
Le "champion de l’UMP" ?
Dans la tourmente depuis plusieurs mois avec, entre autres, la guéguerre que se sont livrée François Fillon et Jean-François Copé pour la présidence de l’UMP, la démission de ce dernier deux ans après à cause de l’affaire Bygmalion et ses comptes dans le rouge depuis l’invalidation des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy en 2012, le parti d’opposition a besoin de redorer son blason. Et pour ce faire, certains de ses ténors comptent bien sur l’ancien président. Surnommé le champion de la droite, il serait à leurs yeux le seul capable de relever l’UMP. "Pour notre famille, c’est la meilleur solution", a d’ailleurs affirmé l’ancien ministre Laurent Wauquiez, ainsi que le rapporte RTL.