La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
En ont-ils assez de la monarchie ? N’en déplaise à celles et ceux qui pensent les Françaises ainsi que les Français nostalgiques de la royauté, un nouveau sondage réalisé par l’Ifop pour le mouvement politique Espoir RIC traduit bien les aspirations de la population a plus de démocratie. Elle exige en effet le référendum d’initiative citoyenne (RIC). De quoi illustrer l’erreur d’Emmanuel Macron, peut-être, qui estimait en 2015 que "le peuple français n’a pas voulu la mort du roi". Et lui de poursuivre, à l’époque, rappelle Le Figaro : "On a essayé de réinvestir ce vide, d’y placer d’autres figures : ce sont les moments napoléonien et gaulliste, notamment. Le reste du temps, la démocratie française ne remplit pas l’espace".
Dans les faits, 73% des sondés - sur la base d’un échantillon de 1 502 personnes représentatives de la diversité de la population ; toutes âgées de 18 ans au moins - se disent favorables à ce que 700 000 citoyens puissent "soumettre à référendum une révision d’un article de la constitution." Un quart d’entre eux y sont même "tout à fait favorables". En pratique, il trouve le plus de partisans au sein des catégories moins aisées, mais demeure attrayant presque partout ; à l’exception des populations centristes ou aisées, qui y témoignent le plus d’hostilité.
Ainsi, les électeurs de Jean-Luc Mélenchon - qui n’y est pas favorable stricto-sensu et propose en pratique la possibilité de convoquer une constituante - le plébiscitent à 88%. Ceux d’Anne Hidalgo à 95% et ceux de Christiane Taubira à 89%. De l’autre côté de l’échiquier, chez Eric Zemmour, il recueille 81% d’opinions favorables tandis que chez Marine Le Pen, ce chiffre passe à 77%. Enfin, les électeurs de Yannick Jadot (73 %), Emmanuel Macron (57%) et Valérie Pécresse (55 %) y apparaissent les moins attachés.
Faut-il croire, dès lors, que le RIC constituera le prochain sujet de l’élection présidentielle ?
Malheureusement pour le RIC et ses partisans, cela ne signifie pas nécessairement que la question parviendra à s’imposer dans le cours de la campagne présidentielle. Le sujet, si déterminant puisse-t-il sembler, reste relativement secondaire aux yeux des électeurs ; ce que concède d’ailleurs Raul Magni-Berton, enseignant-chercheur en sciences politique à l’IEP de Grenoble, qui officie aussi en tant que directeur de campagne de Clara Egger ; candidate pour le mouvement. "Nous manquions de cette information, ce qui a permis d'imaginer qu'en dépit du soutien massif, cet enjeu pourrait s'avérer trop abstrait pour compter aux yeux des Français", explique-t-il auprès de Marianne. Dans les faits, seuls 12% des sondés déclarent le RIC "déterminant" sur leur vote. 49% d’entre eux en font un enjeu "important mais pas déterminant".