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Nous en avons souvent parlé, les polémiques émanant des pages Facebook ou Twitter des candidats frontistes ont sapé à plusieurs reprises les efforts de dédiabolisation entrepris depuis l’ère Marine Le Pen. Pour éviter les dérapages xénophobes ou racistes, le Front National se pencherait dorénavant sur les contenus publiés sur les profils publics de ses candidats selon les informations du Huffington Post. En effet, nos confrères affirment que le parti d’extrême droite a mobilisé deux employés entièrement consacrés à cette besogne.
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Cette surveillance concerne ceux qui porteront les couleurs frontistes lors des élections départementales prévues pour le mois de mars 2015. Chaque tweets, pages "likées" ou photos partagées seront donc passés au crible de ce "big brother" frontiste.
Cité par Le Huffington Post, Nicolas Bay assure qu’il "ne s’agit pas d’un fliquage" mais d’une "procédure d’investiture" destinée à garantir la fiabilité et l’irréprochabilité des candidats. Le parti "anti-système" entrerait-il dans le moule du politiquement correct ? Quoi qu’il en soit, le FN explique qu’en cas de dérapage, le candidat en question sera tout simplement écarté des listes.
Le Front National a bien des raisons de s'inquiéter. En effet, derrière cette préoccupation se cache le tollé provoqué par la candidate Anne-Sophie Leclere qui n’avait pas hésité à comparer Christiane Taubira à un singe lors d’un reportage de France 2 pendant la campagne pour les municipales. Une image désastreuse pour le FN alors en plein processus de dédiabolisation. C’est donc justement ce genre de polémiques que le parti fondé par Jean-Marie Le Pen veut à tout prix éviter . Et ce, quitte à surveiller ses troupes.