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C’est à n’y plus rien comprendre. Depuis quelques jours, le gouvernement patauge et cafouille à propos de l’ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples lesbiens. Après s’être contredits à propos du calendrier qui entoure ce projet de loi, les membres du gouvernement sont maintenant la cible du Figaro. Le quotidien assure en effet que Matignon n’a aucunement l’intention d’intégrer ce point dans l’avant-projet de loi sur la famille. Un véritable pavé dans la mare qui n’a pas manqué de faire réagir l’opposition. Se frottant les mains, les députés UMP ont, par la voix de leur chef de file, Christian Jacob, demandé dès mardi soir de "stopper les débats" à l’Assemblée. "Après la PMA, la GPA, la sortie précipitée d’un texte sur la famille". Face à l’ire de la droite, le président des députés PS, Bruno Le Roux a rétorqué : "On ne peut pas faire la loi au rythme du journal de Monsieur Dassault !".
Le Figaro s’invite dans les débats
Et alors que Jean-Marc Ayrault a assuré lundi que la PMA figurerait bien dans le projet de loi sur la famille et que ce texte serait présenté en Conseil des ministres à la fin de l’année – pour permettre au Comité national d’éthique de l’examiner – Le Figaro maintient que la PMA n’est pas prise en compte dans le document de cinq pages consacré "aux diverses propositions relatives au droit de la famille". Le quotidien – qui s’est procuré le document en question –écrit même que le texte contient "beaucoup de dispositions, quelques réformes d’envergure mais pas une ligne sur la PMA".
Et si l’entourage de Jean-Marc Ayrault a expliqué au Figaro que "le Premier ministre n’a rendu aucun arbitrage parce que le gouvernement travaille", le ministère de la Famille a, lui, souligné que le document a été "rédigé avant le début de l’examen du texte sur le mariage et l’adoption pour les couples homosexuels". De son côté, un conseiller de la ministre en charge de la Famille, Dominique Bertinotti a estimé : "ce ne sont que des documents de travail". Des propos qui sont loin de dissiper le trouble et qui promettent de ne pas apaiser les débats à l’Assemblée.