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Alors que l'écologiste Dominique Voynet a récemment été nommée à l'inspection générale des affaires sociales (IGAS), Claude Bartolone, le président PS de l'Assemblée nationale soupçonne fortement qu'elle a bénéficié d'un parachute dorée. Selon lui, ce serait même une "enfant gâtée de la République".

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Claude Bartolone ne digère pas la récente nomination de Dominique Voynet. Et il le fait savoir. Non content que l’ancienne maire écologiste de Montreuil a été nommée mercredi inspectrice générale des affaires sociales (IGAS), le président PS de l’Assemblée nationale a publié une note au vitriol sur son blog. "Étrange décision. Triste itinéraire d’une enfant gâtée de la République", a-t-il en effet écrit quelques heures après la nomination de Voynet en Conseil des ministres dans un billet intitulé "Golden parachute électoral".

Le "parrain" accuse l’écologiste de "profiter goulûment" du "système"Furieux, Claude Bartolone n’a pas fait dans la demi-mesure. "Elue ou parachutée tour à tour dans le Jura, au Parlement européen, en Seine-Saint-Denis, puis défaite par les électeurs ou auto-démissionnée par certitude de l’être, Madame Voynet, si prompte à critiquer la violence du ‘système’, restera certainement silencieuse quant à la manière dont elle vient d’en profiter goulûment", a-t-il ensuite lâché. "Au mieux, cette nomination apparaît comme le golden parachute d'une élue en mal d'électeurs. Au pire, elle procède d'un accord politique lui ayant permis de s'exfiltrer de Montreuil après avoir laissé cette ville en ruines et la gauche divisée comme jamais", a ensuite estimé Claude Bartolone. Et celui-ci de railler :"En toute hypothèse, cette nomination est un regrettable accroc à la République irréprochable que nos compatriotes appellent de leurs voeux".

En décembre dernier, Dominique Voynet avait annoncé qu’elle renonçait à se présenter aux élections municipales. L’écologiste avait alors notamment fait valoir son rejet de "la violence de la politique", de "l’exercice morbide du pouvoir" et "l’atmosphère irrespirable" de cet univers. Des propos qui n’avaient pas manqué de provoqué un tollé au sein de la majorité et que n’a visiblement pas oublié le président de l’Assemblée. D’autant que plus récemment, ce dernier a même été qualifié de "parrain" par l’ancienne édile.

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