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Nicolas Sarkozy était lundi en Seine-Saint-Denis pour lancer sa campagne en faveur de la refondation de l’UMP qui s’appellera vraisemblablement par la suite "Les Républicains".
Venu également soutenir Valérie Pécresse, candidate aux régionales contre le président de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone, Nicolas Sarkozy s’est laissé aller à une offensive verbale contre la politique gouvernementale.
L’ancien président de la République a tout d’abord raillé son successeur à l’Elysée, "tellement content de lui qu’il est parti aux Caraïbes pour auto-célébrer son propre anniversaire." Il a ensuite ajouté : "Au fond, nous sommes déjà dans l'après-lui ; même au Parti socialiste ils ne croient plus en Hollande."
Najat Vallaud-Belkacem dans son viseur
Vient ensuite le tour du garde des Sceaux et du ministre de l’Education nationale, cibles préférées de la droite : "Nous connaissions Mme Taubira, mais voilà qu'elle est en passe d'être dépassée par la ministre de l'Éducation nationale", clame-t-il.
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Depuis quelques jours, Najat Vallaud-Belkacem est en effet au cœur d’une tourmente concernant sa réforme du collège, décriée par de nombreux professeurs et intellectuels. L’occasion pour Nicolas Sarkozy d’ouvrir un angle d’attaque : "La gauche abîme tout, y compris ce qu'elle a longtemps estimé à tort être son pré carré", a-t-il lancé en dénonçant une "attaque profonde, désastreuse contre notre école républicaine."
"Les socialistes ont oublié que la mémoire est la vertu première des Républiques", a-t-il renchéri. S’agissant de la République, le président de l’UMP en a profité pour défendre également le probable nouveau nom du parti, "Les Républicains". Il s’est ainsi réclamé du général de Gaulle qui proposait en 1958 de "redresser la République".
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