Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
Nicolas Sarkozy a-t-il parlé trop vite ? Ou bien a-t-il une version de l’Histoire qui diffère de la version officielle ? Mediapart a publié samedi la retranscription intégrale d’une conférence que l’ancien chef de l’Etat aujourd’hui à la tête de l’UMP a donnée à Séoul en octobre dernier. Et selon ce document, l’ex-locataire aurait pris quelques libertés avec l’Histoire.
A lire aussi – Nicolas Sarkozy : l’épineuse question de ses conférences
A cette époque, Nicolas Sarkozy était député-maire de NeuillyEn effet, d’après ce document, Nicolas Sarkozy aurait déclaré tout de go : "Quand j’ai créé le G20. Ban Ki-moon m’a demandé : ‘pourquoi crées-tu une organisation concurrente aux Nations unies ?’ Et je lui avais dit que ce n’était pas une concurrence, mais que les Nations unies, avec la règle de l’unanimité, ne pouvaient plus arbitrer les grandes questions du monde". Un discours qui a sans doute séduit son public d’alors mais qui ne colle pas à la réalité.
Le G20 n’a pas été créé sous l’impulsion de Nicolas Sarkozy mais sous celle de l’ancien ministre canadien des Finances, Paul Martin en 1999. Son objectif était alors de favoriser les échanges entre les principales puissances économiques du monde tout en incluant les puissances émergentes. A cette époque, l’actuel président de l’UMP n’était pas encore passé par la casse de l’Elysée et occupait le poste de député-maire de Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine). Il ne disposait alors donc d’aucune stature internationale lui permettant de prendre une telle initiative.
A lire aussi –Aller voir Nicolas Sarkozy en conférence : combien ça coûte
Facturée entre 80 000 et 150 000 euros, les conférences de presse de Nicolas Sarkozy sont critiquées, au sein même de son propre camp. A l’UMP, certains s’offusquent en effet du montant auquel il les facture, surtout depuis qu’il a été élu président du parti d’opposition.
A voir sur le même thème : Argent des politiques : est-ce que la transparence est impossible ?