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Nommée ministre de l’Éducation nationale à seulement 36 ans, Najat Vallaud-Belkacem accumule les bons points. En deux ans, elle n’a jamais créé de polémique ni ne s’est opposée à la politique menée par l’exécutif. Si bien qu’elle est aujourd’hui surnommée la "bonne élève du gouvernement". Encensée par le président de la République et le Premier ministre qui ne tarissent jamais d’éloges à son sujet, Najat Vallaud-Belkacem a pourtant récemment connu son premier recadrage.
Une mise en garde "cinglante"
Ainsi que le rapporte Le Figaro, la numéro 4 du gouvernement aurait été remise à sa place par son chef, mardi lors d’une réunion organisée à Matignon. Ce jour-là, Manuel Valls avait convié les présidents de région pour les associer à un plan d’urgence pour l’emploi. Il s’agissait alors de peaufiner "la dernière cartouche du président dans sa lutte contre le chômage", souligne le journal. Mais alors que le président LR de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Christiane Estrosi a proposé d’abaisser à 14 ans l’âge de l’apprentissage, la ministre de l’Éducation nationale s’y serait opposée, rapporte le quotidien qui précise que la ministre était alors "très fermée".
Une attitude qui n’a pas plu à Manuel Valls et que ce dernier n’a pas manqué de pointer. "Nous n’avons pas fait venir les présidents de région pour dire ‘non’. Vous n’êtes pas là pour dire ‘non’ à des personnes que j’ai invitées à Matignon pour faire des propositions", aurait-il lâché devant l’assemblée alors réunie. Et Le Figaro d’ajouter que si le chef du gouvernement s’adressait à "tous les ministres", il visait "plus particulièrement Vallaud-Belkacem".