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Des élections sans candidat. Le 23 mars prochain, jour du premier tour des élections municipales, 64 communes n’organiseront pas de scrutin. En effet, au lendemain de la date limite pour déposer les listes en vue de ces élections, il apparaît qu’une soixantaine de communes n’ont aucun candidat pour le 1er tour. En somme, personne ne souhaite s’y présenter pour en devenir maire. Une seule commune de plus de 1000 habitants, Gironde-sur-Dropt (Gironde), se retrouve dans ce cas, contre 63 parmi les moins de 1000. Une situation surprenante mais pas rare et pour laquelle il existe des solutions.
Pour 63 communes, il est encore possible de trouver des candidats pour le 2nd tourLa législation prévoit en effet que dans les communes de moins de 1 000 habitants, des candidats potentiels puissent se présenter pour le second tour. "Les candidats qui ne se seraient pas présentés au premier tour ne peuvent déposer une déclaration de candidature pour le second tour que dans le cas où le nombre de candidats présents au premier tour aurait été inférieur au nombre de sièges de conseillers municipaux à pourvoir", précise le site du ministère de l’Intérieur sur son site. Et celui-ci de souligner que "le deuxième tour peut permettre d’enregistrer des candidatures nouvelles". Mais alors que le deuxième scrutin aura lieu le 30 mars, les candidats auront jusqu’au 25 mars à 18 heures pour déposer leur liste en préfecture.
Une nouvelle élection trois mois aprèsSi jamais aucun candidat ne vient à se présenter au second tour, la loi prévoit qu’une nouvelle élection ait lieu trois mois plus tard et que d’ici là, le préfet concerné désigne une délégation spéciale pour assurer l’intérim. Cette situation concerne non seulement les villes de moins de 1000 habitants mais également les villes de plus de 1 000 habitants. Et si, à l’issue de ces nouvelles élections, aucune candidat ne s’est manifesté, la ville est contrainte de fusionner avec une autre ville voisine. Les administrés se retrouvent alors sous la coupe du maire de cette commune et la leur perd donc toute son autonomie jusqu'aux prochaines élections six ans après.