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Les 23 et 30 mars, les Français iront aux urnes. Et ceci ne sera sans conséquence pour les caisses de l’Etat. Le député socialiste René Dosière a en effet récemment dévoilé une estimation du coût de ces deux tours pour la collectivité. Selon lui, la facture s’élèvera à quelque 130 millions d’euros. Une coquette somme qui revient à 2 euros par habitant et même à 2,86 euros par électeur.
La faute au changement de règle de cette annéeRené Dosière, a également souligné l’évolution des dépenses liés à ces élections. Estimé à 99 millions d’euros en 1995, ce coût est passé à 102 millions en 2001 puis à 1007 millions en 2008 et enfin, à 130 millions en 2014. Une augmentation que le socialiste explique notamment par le changement de règle intervenu cette année. En effet, le vote de liste entière s’applique désormais aux villes de plus de 1 000 habitants et non plus qu’aux seules villes de plus de 3 500. Une différence qui a entraîné une augmentation du nombre de listes et donc de propagande. René Dosière estime même que les dépenses liées aux affiches, bulletins etc. représentent 20% des 130 millions d’euros (26 millions d’euros).
Un coût global de 170 millions d’eurosPar ailleurs, le poste de dépense relatif à la propagande est particulièrement important dans les communes de plus de 9 000 habitants. Dans ces villes, le remboursement devrait en effet s’élever à 55 millions d’euros, prévient le député de la majorité. Et alors que certaines dépenses reviendront aux candidats, René Dosière a également évalué le coût global des élections municipales à 170 millions d’euros.
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