Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
Alors qu’elles étaient 62 communes à ne pas avoir de candidat au premier tour, elles ne sont plus que 5 à la veille du second. Aucun candidat n’a en effet déposé sa candidature pendant l’entre-deux tours. Gironde-sur-Dropt (1.136 habitants), Chalus (184 habitants) dans le Puy-de-Dôme, Châtelus (124 habitants) dans la Loire, Grandchamp (79 habitants) en Haute-Marne, et Nadillac (75 habitants) dans le Lot n’organiseront donc pas de scrutin dimanche. Une situation surprenante mais pas rare et pour laquelle il existe des solutions.
Un nouveau vote le 22 juinDans ce type de situation, la législation française prévoit en effet qu’une nouvelle élection ait lieu trois mois plus tard et que d’ici là, le préfet concerné désigne une délégation spéciale pour assurer l’intérim. Dans chacune des cinq villes concernées, trois électeurs seront ainsi nommés pour prendre les commandes de la commune en attendant un nouveau scrutin fixé au 22 juin. Les pouvoirs de la délégation sont "limités aux actes de pures administration conservatoire et urgente", précise le code général des collectivités territoriales.
Et si jamais aucun candidat ne venait à se manifester d’ici la fin du mois du juin, la commune serait alors contrainte de fusionner avec une autre, voisine. Les administrés se retrouveraient alors sous la coupe d’un maire qu’il n’aurait pas élu et leur ville perdrait toute son autonomie jusqu’aux prochaines élections locales.