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Invité dimanche du Grand Rendez-vousEurope 1/Le Monde/i-Télé, le député du Vaucluse, Marion Maréchal-Le Pen, est revenu sur le conflit opposant sa tante, Marine Le Pen, et son grand-père, Jean-Marie Le Pen.
Approuvant la décision du bureau politique de supprimer le titre de "président d’honneur" à l’intérieur du mouvement frontiste, elle a déclaré : "Nous n’avions plus d’autre choix vu l’ampleur du conflit aujourd’hui." "Ce que je regrette, c'est qu'on en soit arrivé là. Je pense qu'il y a eu des opportunités ratées de permettre une désescalade.", a-t-elle regretté.
Elle refuse "humiliation" de son grand-père
Si elle approuve la suppression du titre, elle est revanche opposée à une éviction de Jean-Marie le Pen. "Ça serait un signal extrêmement négatif. C'est déjà allé très fort et très loin, a-t-elle jugé. Supprimer la présidence d'honneur et l'influence de Jean-Marie Le Pen au sein des instances exécutives m'apparaît suffisant. Je crois que ce n'est pas la peine d'aller jusqu'à l'humiliation de l'exclure du mouvement."
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"Si le FN était d'extrême droite, je n'y serais pas"
Par ailleurs, la benjamine de l’Assemblée estime que son grand-père et son parti ne sont pas d’extrême droite. "Je ne considère pas que Jean-Marie Le Pen soit d'extrême droite", a déclaré Marion Maréchal-Le Pen.
"Si le Front national était un parti d'extrême droite, je n'y serais pas, comme Marine Le Pen n'y serait pas. L'extrême droite répond à une définition précise : l'antiparlementarisme, l'autoritarisme et la doctrine basée sur la race. Ce sont des critères de science politique et objectivement le Front national ne répond pas à ces critères.", a-t-elle fait remarquer.
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