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Alors qu'elle était mardi à l'université de Cambridge, en Angleterre, pour prononcer un discours devant un parterre d'étudiants de cette prestigieuse institution, Marine Le Pen a été bousculée et chahutée.
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"Le Pen, Never Again". L’accueil de Marine Le Pen à l’université de Cambridge (Angleterre) n’a pas été très chaleureux. Une centaine de manifestants attendait en effet la présidente du Front National, mardi devant les bâtiments de cette prestigieuse institution. "Pas de plateforme pour le fascisme", "F comme fascisme, N comme nazi, à bas le Front National", pouvait-on ainsi lire sur les pancartes. Des banderoles avaient par ailleurs été déployées avec des messages comme "Le Pen, never again" ou "Les syndicats (étudiants), vous aimez les violeurs et les fascistes" pour dénoncer les invitations à débattre que la Cambridge Union Society a précédemment envoyées à Jean-Marie Le Pen et Dominique Strauss-Kahn, l’ancien directeur du Fonds monétaire international.


"Je milite fermement pour que l'Europe sorte de Schengen"

Après avoir été huée à son arrivée, Marine Le Pen a dénoncé la montée en puissance d’une "Union soviétique européenne". Devant les quelque 300 étudiants venus l’écouter, la présidente du parti français d’extrême droite a donné "les grandes lignes de sa pensée politique sur la France, l’Europe et le monde". Vantant la nécessité d'un "État fort" dans une France affaiblie, selon elle, par l'Union européenne, elle a ainsi expliqué : "Je milite fermement pour que l'Europe sorte de Schengen, arrête l'immigration et prépare le retour aux monnaies nationales". Elle a par ailleurs dénoncé "les deux totalitarismes du XXIe siècle" qui menacent, selon elle l'existence même de la France et du Royaume-Uni : "l'islamisme et le mondialisme" après "le communisme et le nazisme au XXe siècle".