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Après dix jours de débats houleux dans l’hémicycle, les députés s’apprêtent à voter le texte sur le mariage pour tous. Le vote devrait avoir lieu ce mardi dans l’après-midi, après la séance des questions au gouvernement. La gauche disposant d’une large majorité à l’Assemblée, le texte devrait être adopté sans problème. L’incertitude vient donc essentiellement de l’opposition : le président du groupe UMP à l’Assemblée, Christian Jacob, estimait ce week-end que 10 à 15% des élus de droite pourraient d’abstenir de voter.
Nathalie Kosciusko-Morizet, Pierre Lellouche, député de Paris et Edouard Philippe, député-maire du Havre, ont déjà fait s’avoir qu’ils ne voteraient pas le texte. A l’inverse, Benoist Apparu et Franck Riester, tous deux UMP, sont les deux seuls à s’être déclaré en faveur du mariage gay, et pourraient donc voter pour. Au centre, Jean-Louis Borloo, Yves Jégo et Jean-Christophe Lagarde ont également annoncé leur soutien au texte et leur intention de voter en sa faveur. Il prendra ensuite le chemin du Sénat, où il sera une nouvelle fois examiné et discuté. Le texte de loi peut-il se trouver bloqué ? Le Sénat a-t-il le pouvoir de rejeter le texte ? L’éventualité semble peu probable.
Le Sénat pourrait voter le texte « conforme », c’est-à-dire sans aucune modification. Pour Jean-Pierre Bel, président PS au Sénat, ce serait possible « à condition de bien travailler ce dossier en amont. Il faut prendre un certain nombre de garanties » indique-t-il. La majorité ne possède de plus que de six voix d’avance au Sénat, les chances sont donc minces. Les sénateurs procèderont donc à une seconde lecture du texte, lequel sera, une fois cette étape franchie, à nouveau déposé sur le bureau de l’Assemblée pour une dernière lecture.