Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
Manuel Valls n’a pas apprécié leur initiative du weekend dernier. Samedi et dimanche, deux manifestations ont été organisées à Barbès (Paris) et à Sarcelles (Val-d’Oise) pour soutenir le peuple de Gaza. Et alors que ces rassemblements étaient interdits, certains élus n’ont pas hésité à bravé l’interdit pour aller battre le pavé. Un choix que le Premier ministre n’a toujours pas digéré. Mercredi, lors de la séance de questions au gouvernement, il a en effet vivement critiqué les politiques qui s’en étaient rendus coupables. "Même si (la violence et l’antisémitisme), c’est le fait d’une minorité, et je ne fais pas d’amalgame entre cette minorité et ceux qui manifestent, quand on se rend à une manifestation interdite, parce que quelques jours avant il y a eu des actes et des slogans antisémites, quand on est un élu de la République, quand on est un maire d’arrondissement, on fait attention là où on met les pieds et là où on manifeste", a ainsi raillé le chef du gouvernement visant, sans toutefois le citer, le maire écologiste du 2e arrondissement de Paris, Jacques Boutault.
"On tient, avec fermeté, avec gravité"Et alors que les trois ténors de l’UMP qui forment actuellement le triumvirat chargé d’en assurer la présidence jusqu’en novembre ont clairement affiché leur soutien (inattendu) au gouvernement dans la condamnation des débordements qui ont éclaté en marge de ces manifestations, Manuel Valls a également tenu à saluer leur geste. "Il n’y a qu’une seule communauté, la communauté nationale, qui doit se retrouver autour de notre devis, donc la fraternité, qui doit se retrouver autour de l’idéal de la France", a-t-il lancé dans l’hémicycle, suscitant des applaudissements à gauche comme à droite. Le Premier ministre a par ailleurs profité de cette intervention pour réaffirmer l’attitude du gouvernement à l’égard des casseurs. "On ne peut pas faire face à l’antisémitisme, au racisme et à la violence, se laisser aller. On tient, avec fermeté, avec gravité", a-t-il assuré.
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Mercredi, une nouvelle manifestation pro-palestinienne a été organisée dans les rues de la capitale. Autorisé cette fois-ci, le rassemblement s’est déroulé dans le calme.
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