© Capture / France 2
Manuel Valls était l'invité hier de Laurent Delahousse sur le plateau de France 2 pour une longue interview de 40 minutes. Voici en 5 points ce qu'il faut retenir de son intervention.

Manuel Valls riposte. Invité dimanche soir sur le plateau de France 2, le Premier ministre a accordé une longue interview à Laurent Delahousse. Pacte de responsabilité, 35 heures, travail du dimanche ou encore retour de Nicolas Sarkozy, le chef de Matignon n’a esquivé aucune question. Voici en 5 points ce qu’il faut retenir de son intervention.

Travail du dimanche

C’est l’annonce qui retient l’attention ce lundi matin. Manuel Valls s’est prononcé en faveur de l’extension du travail dominical dans le cadre de la loi sur la croissance qui sera présentée mercredi par Emmanuel Macron. "Il s'agit dans la proposition que nous faisons de passer de cinq à 12 dimanches" a confirmé le chef du gouvernement qui a également assuré que cette mesure sera débattue avec la majorité, fortement divisée sur le sujet.

"J’irai jusqu’au bout"

"Je ne suis pas un déserteur". Voici comment Manuel Valls a démenti les rumeurs qui l’envoient quitter Matignon pour mieux préparer 2017. "J'irai jusqu'au bout tant que j'ai la confiance du président de la République" a-t-il affirmé opposant son ambition personnelle aux "difficultés du pays".

Lire aussi :  François Hollande touchera-t-il 36.000 euros de retraite ?

Vidéo du jour

Nicolas Sarkozy : "il s’agit d’une revanche"

Le Premier ministre n’a pas échappé à une question portant sur la politique politicienne. Interrogé sur le nouveau président de l’UMP, Manuel Valls n’y est pas allé par quatre chemins. Pour le chef de Matignon, le retour de Nicolas Sarkozy "est mû par une seule idée, la revanche". Un désir de match-retour "contre le président de la Républiqu" mais aussi "à l’égard des Français" a-t-il affirmé.

Le "faux débat" des 35 heures

Alors que le temps de travail hebdomadaire en vigueur est régulièrement critiqué par la droite, Manuel Valls a estimé qu’il s’agissait d’un "faux débat". Considérant que "les 35 heures ont beaucoup évolué", le Premier ministre a indiqué qu’il n’y aurait pas de "remise en cause". Optimiste, Manuel Valls s’est également dit "convaincu que le pacte de responsabilité sera une réussite" et que celui-ci aura un impact positif sur le marché de l’emploi.

Manuel Valls souligne "le manque d’indignation de notre société"

Au cours de l’entretien, a également été évoquée sa vision de la France concernant les tensions qui émergent de la société. Ainsi, il a critiqué la France "triste" et "rance" qui est "décrite par Zemmour" et a déploré "le manque d’indignation" contre le racisme et l’antisémitisme. En outre, Manuel Valls s’est dit "étonné" qu’il "n’y ait pas plus de mobilisation" sur ces sujets pointant "la banalisation des mots racistes, des injures".   

 Vidéo sur le même thème : Valls "terrasserait" Hollande en 2017 selon un sondage