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Ce n’est pas parce qu’on bâtît une nouvelle équipe gouvernementale que les incohérences s’évaporent. Loin s’en faut. À peine formé, le gouvernement Valls II compte déjà ses premiers couacs traduisant la difficulté de l’exécutif à trouver une idéale cohésion politique ente ses ministres.
Sitôt nommé, le ministre de l’Economie se joignait par exemple à la cacophonie gouvernementale en proposant un assouplissement des 35 heures. Planet.fr fait un point sur les premiers couacs du gouvernement Valls II (la suite sur la deuxième page).
Emmanuel Macron et les 35 heures
La passation de pouvoir à Bercy n’avait pas encore eu lieu qu’Emmanuel Macron jetait, sans le vouloir, un pavé dans la marre. La polémique vient d’une interview accordée au Point la veille de son intronisation dans laquelle il s’est prononcé en faveur d’un "assouplissement des 35 heures".
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En brisant ce tabou à gauche, le nouveau ministre de l’Economie s’est rapidement fait remettre à l’ordre par Matignon qui a indiqué que le Premier ministre n'avait "pas l’intention de revenir sur le temps de travail". L’opposition s’est donc engouffré dans cette brèche décelant, à l’image de Luc Châtel, le "premier couac du gouvernement".
Christiane Taubira et la réunion avec les frondeurs
Samedi 30 août, c’est Christiane Taubira qui a créé l’événement à La Rochelle en se rendant à la réunion des frondeurs qui se tenait à l’université d’été du PS. "Je ne vois pas où est le problème, je viens pour écouter un débat" a indiqué la ministre de la Justice précisant au Monde qu’elle en "assumait les conséquences".
Sur les réseaux sociaux, la présence de la garde des sceaux à cette réunion n’a pas manqué de faire réagir et de surcroît au regard de la fragilité ministérielle matérialisée quelques jours plus tôt par la démission du gouvernement. Or, Manuel Valls n’a pas vu dans la présence de Christiane Taubira parmi les frondeurs un affront direct et a affirmé que "la cohérence, la clarté, la cohésion voulues par le président de la République ne sont évidemment pas mises en cause".
Rebsamen et le contrôle des chômeurs
Au tour du ministre du travail François Rebsamen de "brouiller le message présidentiel" comme l’a qualifié Jean-Christophe Cambadélis. Mardi 2 août, sur le plateau d’I>Télé, le ministre du travail a demandé à Pôle Emploi de renforcer le contrôle des chômeurs provoquant ainsi un tollé au sein de sa majorité.
Créant une virulente polémique, François Rebsamen aurait "agacé le président" avec une telle déclaration contraire à la politique de François Hollande et intervenant le jour de la rentrée et de l’application des rythmes scolaires. Ce mercredi, le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll est venu voler au secours du ministre du travail en évoquant une formulé "malheureuse". Certes, mais incendie il y a tout de même eu.