Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
Dimanche prochain, le choix sera facile pour certains électeurs. Car certains bureaux de vote n'auront qu'un seul bulletin à leur proposer.
En raison du retrait de l'un des deux candidats en ballottage, certains prétendants se retrouvent seuls en lice pour le second tour des élections législatives. Le code électoral prévoyant que seuls les candidats arrivés en tête au premier tour ainsi que ceux ayant obtenu au moins 12,5% des inscrits peuvent se maintenir.
Si un des deux candidats arrivés en tête se retire, et qu'aucun autre n'a franchi la barre des 12,5%, il ne reste en lice qu'un seul prétendant à la députation, assuré alors d'être élu.
A droite, Bernard Debré (UMP) se retrouve ainsi sans concurrent dans la quatrième circonscription de Paris après le retrait de la dissidente Brigitte Kuster.
Mais la plupart des candidatures uniques se situent à gauche, où certains candidats se sont retirés pour céder la place au candidat de gauche le mieux placé.
Ainsi en Seine-Saint-Denis Hayat Dhalfa, Patrick Le Hyaric et Jean-Pierre Brard (Front de gauche) laissent seuls en lice respectivement Bruno Le Roux, Elizabeth Guigou et Razzy Hammadi (PS). Et de leur côté, Najia Amzal (PS) et Stéphane Gatignon (EELV) laissent les communistes Marie-George Buffet et François Asensi se présenter sans adversaire.
Dans les Hauts-de-Seine où le communiste Roland Muzeau se retire en faveur du socialiste Alexis Bachelay.
Dans le Cher, le PS s'est désisté pour le maire communiste de Vierzon, Nicolas Sansu.
A Douai, Marc Dolez (FG) bénéficiera du retrait de Monique Amghar (PS), et à Valenciennes-sud, Michel Lefebvre (FG) compte se retirer au profit d'Anne-Lise Dufour-Tonini (PS).
Ce principe des désistements, qui visent à éviter que les électeurs de droite ne servent d'arbitres entre deux candidats de gauche, connaît des exceptions.
Le cas qui fait le plus parler est bien entendu le refus du dissident socialiste Olivier Farloni de s'effacer devant Ségolène Royal à La Rochelle. De même, en Seine-Saint-Denis, le député sortant du Front de gauche Patrick Braouezec ne veut pas s'incliner devant le PS Mathieu Hanotin, et à Roubaix Slimane Tir (EELV soutenu par le PS) se maintient face au député sortant ex-PS, Dominique Baert, provoquant ainsi des duels gauche-gauche.