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Un récent sondage Ifop pour le Nouvel Observateur place le Front National en pole position des intentions de vote des Français pour les élections européennes de mai prochain. Avec 24% des intentions de vote en sa faveur, le parti de Marine Le Pen devance ainsi de deux points l’UMP et laisse dans son sillage le PS (19%), la liste d’union UDI-MODEM (11%), le Front de gauche (10 %), EELV (6 %), la République de Nicolas Dupont-Aignan (2 %), le NPA d'Olivier Besancenot (2 %) et "une autre liste" (4 %).
"Pour la première fois dans un sondage d'intentions de vote portant sur une élection à caractère national, le FN devance nettement à la fois le PS et l'UMP", a souligné l'institut de sondage.
Le FN parle d’un "séisme sans précédent"
Fort de ces chiffres qui arrivent quelques jours seulement après le score de plus de 40% affiché par le candidat FN Laurent Lopez au premier tour de la cantonale de Brignoles, le secrétaire national du parti lepéniste, Steeve Briois n’a pas caché sa joie et évoqué un "séisme sans précédent" sur la scène politique française.
"Cette annonce est à interpréter comme un élan d'enthousiasme manifeste de la part des Français pour Marine Le Pen et pour le Front national, et comme une adhésion à leur critique d'une Union européenne ultralibérale qui les opprime et à laquelle les partis du système ont vendu leur âme et le destin de nos compatriotes", a-t-il par ailleurs estimé. Selon lui, ces scores illustrent la volonté des Français "de reprendre la main sur leur destin et de redonner à leur nation toute sa souveraineté".
UMP et PS en ordre de bataille
Mais le FN se frotte les mains avec les résultats du sondage Ifop, les autres partis tentent, quant à eux, de tempérer ces chiffres. "Ce n'est qu'un sondage (…) Nous avons une campagne à mener pour faire en sorte que le résultat ne soit pas celui-là", a ainsi souligné le député UMP Patrick Ollier tandis que le porte-parole du groupe socialiste à l’Assemblée, Thierry Mandon a pris les armes. "Il faut mener de façon beaucoup plus ferme la réponse politique aux électeurs qui s'égarent au Front national", a-t-il expliqué avant de poursuivre : "Nous n'avons pas suffisamment fait attention ces derniers mois à l'opération de blanchiment, de travestissement de Marine Le Pen".