La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
- 1 - "Des pays ont encore sept à huit enfants par femme"
- 2 - "Les gens qui ne sont rien"
- 3 - Les kwassa-kwassas et les Comoriens
- 4 - La colonisation, "crime contre l'humanité"
- 5 - "Tabagisme" et "alccolisme" dans le Nord
- 6 - "La meilleure façon de se payer un costar, c'est de travailler"
- 7 - Les "illettrées" de Gad
"Des pays ont encore sept à huit enfants par femme"
[VIDÉO] Au G20, interrogé sur l'#Afrique, Emmanuel #Macron se lâche sur les «7 à 8 enfants» des Africaines. Un problème «civilisationnel». pic.twitter.com/pJgdaeuuoz
— Politis (@Politis_fr) 10 juillet 2017
Samedi dernier, Emmanuel Macron était à Hambourg en Allemagne à l'occasion du sommet du G20. Pendant la conférence de presse, le président français a été interrogé sur la situation de l'Afrique et sur ses prochains défis, dont la natalité. Ses propos sur la natalité du continent africain ont été vivement critiqués. "Quand des pays ont encore sept à huit enfants par femme, vous pouvez décider d’y dépenser des milliards d’euros, vous ne stabiliserez rien", a-t-il déclaré.
"Les gens qui ne sont rien"
Le 29 juin dernier, Emmanuel Macron était à la Halle Freyssinet pour l’inauguration de la Station F, le campus géant dédié aux start-up et initié par l'entrepreneur Xavier Niel. Au cours d'une allocution, le président a lâché une petite phrase qui fait depuis beaucoup réagir. "Une gare, c’est un lieu où l’on croise des gens qui réussissent et des gens qui ne sont rien", a-t-il affirmé en référence au passé du lieu qui était jusqu’en 2006 un dépôt ferroviaire le long des voies de la gare d’Austerlitz, à Paris.
"Propos plus que honteux", a jugé Florian Philippot, le vice-président du Front national. Cela illustre "le mépris du président", a quant à lui jugé l’ancien ministre LR Thierry Mariani tandis que Gérard Miller, le médiatique psychanalyste qui avait soutenu Jean-Luc Mélenchon pendant la campagne présidentielle, y a vu "un dérapage" et "une honte".
Les kwassa-kwassas et les Comoriens
Le 1er juin dernier, Emmanuel Macron s'était rendu dans un centre de sauvetage et de surveillance dans le Morbihan. Au cours d'une discussion avec un agent, sur un bateau, le président s'était permis une petite blague douteuse après que son interlocuteur lui eut parlé des kwassa-kwassas, embarcations de fortune. "Ah non ! C'est à Mayotte les kwassa-kwassas. Mais le kwassa-kwassa pêche peu, il amène du Comorien, c'est différent", avait-il lancé en guise de boutade. Si son auditoire a esquissé, ou fait semblant, d'esquisser un sourire, la blague n'avait pas plu. En effet, c es bateaux typiques des Comores sont régulièrement utilisés pour faire passer des migrants comoriens à Mayotte, avec de nombreux morts chaque année en mer.
La colonisation, "crime contre l'humanité"
Le 15 février, de passage en Algérie, le candidat Macron avait, au cours d'une interview pour la presse algérienne, parlé de la colonisation en des termes polémiques. "La colonisation fait partie de l’histoire française. C’est un crime, un crime contre l’humanité, c’est une vraie barbarie. Et ça fait partie de ce passé que nous devons regarder en face, en présentant nos excuses à l’égard de ceux envers lesquels nous avons commis ces gestes", avait-il fait savoir.
Une grande partie de la classe politique s'était insurgée de ces propos, plus encore les harkis installés en France. "Pardon de vous avoir fait mal parce que ce n’était pas ce que je voulais. Mais en même temps comprenez que j'assume pleinement le discours de vérité que j’ai porté dans sa complexité. Parce que ce que je veux, c’est que nous allions de l’avant", avait tenu à dire le futur président à Toulon quelques jours après ses propos polémiques.
"Tabagisme" et "alccolisme" dans le Nord
En janvier dernier, le candidat d'En Marche ! avait eu des mots forts lors d'une visite à Noeux-les-Mines, dans le Nord. "Après la fermeture des mines, rien n’a été fait. Il est très important de rendre hommage aux personnes qui y ont travaillé (...) l’alcoolisme et le tabagisme se sont peu à peu installés dans le bassin minier. Tout comme l’échec scolaire. Il faut traiter cela en urgence afin de rendre le quotidien de ces personnes meilleur", avait-il déclaré.
Vivement critiqué pour ses propos, le candidat à la présidentielle s'était fendu d'un communiqué publié sur sa page Facebook. Emmanuel Macron "trouve déplorable et malsain le choix de sujets aussi graves pour polémiquer. Ce qui m'intéresse, c'est de savoir ce que l'on peut faire pour cette région dont je viens et ces territoires que je connais depuis toujours", était-il notamment écrit dans le communiqué.
"La meilleure façon de se payer un costar, c'est de travailler"
Le 27 mai 2016, pris à partie par deux militants de la CGT à Lunel (Hérault), le ministre de l'Economie d'alors s'était emporté : "Vous n'allez pas me faire peur avec votre tee-shirt. La meilleure façon de se payer un costard, c'est de travailler." "Mais je rêve de travailler monsieur Macron", lui avait répondu son interlocuteur.
Sur Twitter, les internautes avaient fait preuve d'imagination pour condamner la phrase du ministre sous le mot-clé #UntshirtpourMacron :
Les "illettrées" de Gad
En septembre 2014, alors ministre de l'Economie, Emmanuel Macron avait lâché une phrase sur Europe 1 qui avait fait couler beaucoup d'encre. "Dans les sociétés dans mes dossiers, il y a la société Gad : il y a dans cet abattoir une majorité de femmes, il y en a qui sont pour beaucoup illettrées ! On leur explique qu'elles n’ont plus d’avenir à Gad et qu’elles doivent aller travailler à 60 km ! Ces gens n'ont pas le permis...", a-t-il déclaré.
Des propos qui avaient provoqué un début de polémique, Emmanuel Macron ayant été traité de condescendant. Le ministre de l'Economie avait d'ailleurs été contraint de présenter ses excuses à l'Assemblée nationale le jour même. "Le premier regret, c'est pour les propos que j'ai tenus ce matin si j'ai blessé, et parce que j'ai blessé des salariés. C'est inacceptable. Et ça n'est pas ce que je voulais faire", avait-il déclaré devant les députés. "Je prenais cet exemple parce que précisément, ces salariés n'ont pas eu la formation qu'ils étaient en droit d'attendre".