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Lors du conseil municipal de la ville de Compiègne (Oise), mardi soir, le débat portait sur le nouveau règlement intérieur d’une aire d’accueil des gens du voyage.
Au cours du débat, le maire Républicains, Philippe Marini, a lâché cette phrase repérée par Le Parisien : "Cette population, on préférerait tous qu’elle n’existe pas. Mais elle existe, il faut respecter la loi."
"Je dis tout haut ce que tout le monde pense tout bas"
Solange Dumay, conseiller municipal d’opposition (PS) a déclaré au journal avoir été "estomaquée" par ces propos. "Je me suis dit qu’il ne servait à rien de prendre la parole. Ma seule réaction fut ce silence qui hurle.", a-t-elle fait savoir.
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De son côté, le maire assume sa phrase. "J’ai réagi à un débat où mes collègues avaient tendance à taxer l’Agglomération de la région de Compiègne (ARC) de laxisme", explique-t-il après coup au quotidien. "Je dis tout haut ce que tout le monde pense tout bas. Il faut dépenser beaucoup pour les accueillir, et parfois les faire partir."
"La Ligue des droits de l’homme (LDH) se réserve le droit de donner toutes suites légales à ces propos injustifiables", prévient Philippe Davenne, responsable de la section compiégnoise. Pour ce délit, souligne Le Parisien, Philippe Marini pourrait encourir jusqu’à un an de prison et 45 000 € d’amende.
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