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Bientôt quatre mois après avoir quitté l'Elysée, François Hollande a mis un terme au droit de réserve qu'il s'était imposé. Ses premiers mots ont été pour son successeur à l'Elysée. 

Désormais François Hollande ne fera pas que suivre l’actualité politique du pays, il se permettra également de la commenter publiquement. Après presque quatre mois de silence, l’ancien président a mis fin à la réserve qu’il s’était imposée, mardi. A Angoulême à l’occasion du Festival du film francophone, il a en effet pris la parole et commenté l’action de son successeur à l’Elysée. Veillant toutefois à ne jamais expressément citer Emmanuel Macron, il a l’a ainsi mis en garde : "Il ne faudrait pas demander des sacrifices aux Français qui ne sont pas utiles". Une première semonce qui intervient alors que la loi travail amorce sa dernière ligne droite.

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Puis, et toujours sur le même ton, François Hollande a poursuivi en expliquant : "Il ne faudrait pas flexibiliser le marché du travail au-delà de ce que nous avons fait, au risque de créer des ruptures. Alors, ce qu’il fait, c’est conforter le mouvement qui est engagé, l’investissement, la consommation, le pouvoir d’achat. Et éviter tout décision qui viendrait contrarier ce mouvement".

"Vous verrez, les journalistes me regretteront bientôt"

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En mai dernier, quelques jours seulement après la victoire d’Emmanuel Macron, François Hollande s’était déjà permis de le mettre en garde, mais en coulisses uniquement. Alors que le nouveau chef de l’Etat venait d’annoncer son intention de "raréfier" ses confidences aux journalistes, le socialiste avait lâché à ses proches : "On a dit que je parlais trop à la presse, que je faisais trop de off. Mais en faisant ce procès, les journalistes ont scié la branche sur laquelle ils étaient assis". Quelque peu amer, il avait même ajouté : "Vous verrez, les journalistes me regretteront bientôt".

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