La marge vous permettant de ne pas être flashé sur l’autoroute par les voitures radar serait bien supérieure à 130 km/h. Et c’est la sécurité routière qui le dit.
Secret d’État. Selon une information de France Info Tv, confirmée ce mercredi matin par l’Élysée, François Hollande a été opéré de la prostate en février 2011. Le chef de l’État a ainsi subi "une opération bénigne, sans conséquence et sans suivi médical", a précisé le Palais présidentiel. À tel point que cette intervention n’a jamais été mentionnée dans son emploi du temps de l’époque, ni dans les bulletins présidentiels et dont très peu de gens étaient au courant jusqu’à ce jour.
Un séjour à Cochin en deux temps
Et alors que cette opération a eu lieu quelques jours avant que François Hollande officialise sa candidature aux primaires socialistes en vue de la présidentielle de 2012, l’on apprend également qu’il a subi un séjour en deux temps. Le président de la République s’est ainsi rendu à l’hôpital Cochin de Paris une première fois pour des examens ambulatoires. Il y serait ensuite retourné pour être opéré et serait alors resté hospitalisé une semaine. Une organisation finement préparée qui lui a notamment permis de ne pas modifier son emploi du temps de fond en comble, mais aussi de ne pas attirer l’attention.
Un problème de transparence ?
Invité sur le plateau de RTL ce mercredi matin, Jean-Marc Ayrault a été invité à commenter cette information. "Il n'y a aucune raison d'être inquiet, le président est en bonne santé", a alors affirmé le Premier ministre avant d’appeler au "respect de la vie privée". Et le chef du gouvernement d’interroger, non sans une pointe d’agacement : "Si j'ai un gros rhume demain matin et que je ne viens pas aux questions au gouvernement à l'Assemblée, est-ce que ça devient un événement politique ? ".
Et alors que Georges Pompidou et François Mitterrand, qui ont respectivement été atteints de la maladie de Waldenström et d’un cancer de la prostate métastasé dans les os, n’avaient pas non plus communiqué sur leur maladie, eux n’avaient cependant pas revendiqué la "transparence" de leur mandat.