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En un peu plus d'un an, Emmanuel Macron a déclenché plusieurs polémiques, lesquelles ont presque à chaque fois été suivies par un rétropédalage. Souvenez-vous…
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Quand il se disait prêt à "déroger" aux 35 heures

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La veille de sa nomination au gouvernement en août 2014, Emmanuel Macron provoquait un tollé. Au cours d’un entretien accordé au Point, le futur nouveau ministre annonçait en effet qu’il souhaitait que les entreprises puissent "déroger" aux 35 heures si un accord entre la direction et les organisations syndicales parvenait à être trouvé. "Nous pourrions autoriser, les entreprises et les branches, dans le cadre d'accords majoritaires, à déroger aux règles de temps de travail et de rémunération. C'est déjà possible pour les entreprises en difficulté. Pourquoi ne pas étendre à toutes les entreprises, à conditions qu'il y ait un accord majoritaire avec les salariés?", avait-il expliqué.

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Des propos qui avaient alors déclenché une vive polémique à gauche de la majorité, plusieurs voix s’étant élevées pour dénoncer sa volonté de "détruire ce qu’a fait la gauche avant lui". Pourtant, un an après, Emmanuel Macron n’a pas hésité à en remettre une couche. "La gauche a cru que la France pouvait aller mieux en travaillant moins, c’étaient de fausses idées", a-t-il lâché pendant son discours de clôture de l’université du PS. Des propos qui n’ont pas manqué de relancer la polémique des 35 heures. Mais cette fois-ci Emmanuel Valls a tenté d’éteindre le feu. Je ne "parlais pas des 35 heures" lorsque j’ai évoqué "les fausses idées de la gauche", a-t-il affirmé dans un démenti transmis à l ’AFP. Et le ministre d’ajouter que le travail est "le plus beau combat de la gauche".

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Les illettrées de Gad

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Un mois après sa toute première polémique en tant que ministre, Emmanuel Macron s’en est offert une nouvelle. "Il y a dans cette société une majorité de femmes. Il y en a qui sont, pour beaucoup, illettrées", avait-il affirmé au micro d’Europe 1. Le patron de Bercy évoquait alors la situation des salariées de l’abattoir Gad de Josselin, une entreprise du Morbihan placée en liquidation judiciaire.  Des mots forts qui avaient non seulement déclenché les critiques de l’opposition mais aussi la colère des salariées en question.

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A tel point que quelques jours plus tard, Emmanuel Macron avait rétropédalé : "Mon premier regret, mes excuses les plus plates vont aux salariés que j’ai pu blesser, à travers ces propos et je ne m’en excuserai jamais assez".

Le statut des fonctionnaires

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Vendredi, lors d’un débat organisé par le think-thank de gauche En Temps Réel, Emmanuel Macron a déclaré que le statut de fonctionnaire n’était "plus justifiable" de nos jours. Des propos qui ont fait l’effet d’une bombe au sein de la majorité et chez les fonctionnaires, et même poussé le ministre à revoir sa copie. "A aucun moment je n’ai parlé d’une réforme du statut de la fonction publique que le gouvernement envisagerait", a-t-il affirmé dans un démenti transmis à l’AFP. Et Emmanuel Macron de marteler que "ce statut n’as pas remis en cause".

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Un rétropédalage sans doute également poussé par le désaveu implicite de François Hollande. Quelques heures après que son ministre a tenu ses nouveaux propos polémiques sur les fonctionnaires, le président de la République a profité d’un déplacement à Tulle pour souligner qu’il était "attaché" à leur statut.