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Le ministre de l’Economie, Emmanuel Macron, vient de provoquer un mini-séisme dans son "camp politique", en remettant en cause les 35 heures… à l’université d’été du MEDEF, jeudi soir.
"La gauche a cru un temps que la France pourrait aller mieux en travaillant moins. C'étaient des fausses idées", a lancé le ministre devant le président de l’organisation patronale, Pierre Gattaz, et un public conquis. Une déclaration qui intervient un an, jour pour jour, après une autre déclaration de sa part remettant en cause les 35 heures.
Contacté dans la matinée par l'AFP, Emmanuel Macron indique qu'en parlant des "fausses idées", "il ne parlait pas des 35 heures".
"La gauche n’est pas exemple de critiques"
"La gauche n'est pas exempte de critiques particulières. Elle a pu croire à un moment, il y a longtemps, que la politique se faisait contre les entreprises, ou au moins sans elle.", a également déclaré Emmanuel Macron, qui n’a pas sa carte au Parti socialiste.
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Une sortie qui a provoqué une certaine indignation dans le camp socialiste qui doit se réunir à partir de ce vendredi à la Rochelle, pour l’université d’été du parti à laquelle Emmanuel Macron n’a semble-t-il pas été convié.
Emmanuel Macron "insulte Jaurès, Blum…"
Ainsi, Claude Bartolone, le président de l’Assemblée nationale, a regretté sur I-Télé "une fausse bonne idée" de la part d’Emmanuel Macron. De son côté, le frondeur Christian Paul a réagi sur la même chaîne en ironisant : "Je croyais que Nicolas Sarkozy était de retour mais je n'avais pas compris qu'il était de retour au gouvernement..." Un autre député frondeur, Yann Galut, a déclaré sur France Info qu’Emmanuel Macron avait "quelque part insulté Jaurès, Léon Blum, François Mitterrand, Lionel Jospin et Martine Aubry."
En déplacement, le Premier ministre, Manuel Valls, a tenté d’éteindre l’incendie. "Il n’y aura pas de remise en cause des 35 heures. Ce qui intéresse nos compatriotes, ce sont les vrais sujets, l’emploi et la croissance.", a-t-il déclaré.
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