Emmanuel Macron: qui sont les personnalités qui le soutiennent ?© AFPAFP
Après Barbara Pompili et Jean-Yves Le Drian il y a trois semaines, c'est au tour d'un philosophe engagé de soutenir le candidat à la présidentielle. Mais ils ne sont pas les seules personnalités à avoir franchi le pas.
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Bernard-Henri Lévy

À treize jours du premier tour, Bernard-Henry Lévy a annoncé lundi son soutien à Emmanuel Macron, dans un billet intitulé "De quoi Macron est-il le oui ?",  publié sur son site La règle du jeu. Selon le philosophe, le candidat ressemble à John F. Kennedy, élu Président des États-Unis à seulement 43 ans et Alcibiade, le plus jeune général et homme d’Etat athénien du Ve siècle. Néanmoins, il émet quelques réserves (programme, majorité parlementaire...). 

Thierry Braillard

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Après Barbara Pompili, et Jean-Yves Le Drian, Thierry Braillard est le troisième membre du gouvernement à rejoindre Emmanuel Macron. Le secrétaire d'Etat aux Sports et vice-président du Parti radical de gauche (PRG) a annoncé son soutien par "conviction" au candidat d'"En Marche !". 

Jean-Yves Le Drian

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Selon Ouest-France, le ministre de la Défense a annoncé son soutien à Emmanuel Macron à ses vices-présidents du Conseil régional de Bretagne fin mars à Rennes. 

Barbara Pompili

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Le 21 mars, le secrétaire d'Etat chargé de la Biodiversité a annoncé sur France Info son soutien à l'ancien ministre de l'Economie. Elle est ainsi la première membre du gouvernement à se rallier officiellement à Emmanuel Macron. 

Bertrand Delanoë

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L'ancien maire socialiste de Paris a annoncé début mars sur France Inter qu'il soutenait Emmanuel Macron. 

Pour ce dernier, le programme du candidat d’'En marche !' " a de vraies mesures progressistes, de justice sociale. Je pense que le candidat qui se rapproche le plus de mes convictions c’est Emmanuel Macron".

Daniel Cohn-Bendit

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Dans une tribune publiée début mars dans Le Monde, l'écologiste a expliqué pourquoi, avec d'autres élus, il appelait à voter Emmanuel Macron. 

"Nous souhaitons d’abord éviter que la représentante gauloise de la meute nationaliste précipite la France et l’Europe dans une fatale régression, écrit notamment Daniel Cohn-Bendit. Or, à l’évidence, le candidat d’En marche ! apparaît être le mieux placé pour rassembler ceux qui veulent par-dessus tout conjurer le pire."

Et d'ajouter : "Cependant, en tant qu’écologistes, nous n’irons pas voter pour Emmanuel Macron faute de mieux, en choisissant seulement le meilleur bouclier. Nous choisissons Emmanuel Macron en positif, pour ce qu’il impulse et permet d’envisager : la mobilisation des sociétés française et européenne, hors des totems hypnotiques et des fétiches rassurants, afin qu’elles saisissent la chance de sortir des modèles finissants." 

Robert Hue

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S'il ne soutient pas (encore) officiellement le candidat d'"En Marche !", le communiste multiplie les appels du pied. Sur le site de son mouvement, le Mouvement des progressistes, l'ancien patron du PCF interpelle le candidat à la présidentielle. "Aucun des candidats [de gauche] n’apparaît en mesure d’être présent au 2e tour de l’élection présidentielle pour empêcher le pire. (...) Seul Emmanuel Macron, avec son projet progressiste, pourrait, me semble-t-il, atteindre cet objectif", écrit-il, expliquant qu'il est prêt à "prendre ses responsabilités". 

Alain Madelin

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L'ancien ministre d'obédiance libérale salue le projet de réforme des retraites d'Emmanuel Macron. Dans une interview publiée mardi par Le Point (article abonnés), Alain Madelin explique :"Ce n'est pas une bonne réforme, c'est une excellente réforme ! Je me déjugerais si je disais le contraire puisque je la prône depuis des années."

François de Rugy

 

Le 22 février, le candidat écologiste à la primaire de la gauche a annoncé son ralliement à Emmanuel Macron. Il s'était pourtant engagé à soutenir le vainqueur de la primaire de la gauche, à savoir Benoît Hamon. "Je m’engage dans cette élection présidentielle au côté d’Emmanuel Macron", a déclaré sur France info le président du Parti écologiste, qui "préfère la cohérence à l’obéissance".

Bernard Kouchner

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L'ancien ministre socialiste de Nicolas Sarkozy, interrogé le 24 janvier par Le Parisien, déclarait qu'Emmanuel Macron incarne l'avenir. "S'il y a quelqu'un qui fait naître l'espoir, c'est bien lui. Un homme qui ouvre le jeu, qui ne dit pas de mal des gens par goût électoral", expliquait-il.

François Bayrou

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Le 22 février, après avoir convoqué la presse pour une conférence, le président du MoDem a fait en direct une offre d'alliance à Emmanuel Macron, aussitôt acceptée par ce dernier.

Laurence Haïm

Sa prise de guerre la plus médiatique est sans doute Laurence Haïm, la journaliste du groupe Canal +, ancienne correspondante à la Maison-Blanche. Elle est devenue sa porte-parole sur les questions internationales.

Interrogée par BFMtv, elle a déclaré : "Je change de vie, en tant que citoyenne j'ai envie de m'engager. Je suis très humble (...) Je l'ai appelé pour lui dire 'J'ai envie de vous apporter mon expérience'. Dans son programme, tout est en train de me convaincre." Elle voit également en lui l'Obama français : "Ca me fait vraiment penser, depuis que je suis arrivée, à la campagne de Barack Obama de 2006-2007. Il y a ici une énergie incroyable, c'est comme une start-up."

Jean Pisani-Ferry

 

Commissaire général de France Stratégie depuis mai 2013, l’économiste Jean Pisani-Ferry, 65 ans, a décidé de rejoindre l’équipe de campagne de l’ancien ministre, pour être le "responsable du programme et des idées". "L’ambition transformatrice que porte Emmanuel Macron m’apparaît à la hauteur des défis auxquels nous sommes confrontés. Sur l’économie, la société ou l’Europe, je partage son analyse et l’orientation de son projet", a-t-il expliqué au Monde.

Denis Delmas

 

Le sondeur Denis Delmas, 55 ans, qui fut président de TNS Sofres de 2002 à 2013, a intégré le mouvement "En marche !". Il en est devenu l’un de ses 50 salariés permanents. Il est chargé de la veille de l’opinion et de l’analyse des sondages de la campagne.

Pierre Henry

Le directeur de l'association France Terre d'asile a annoncé sur Twitter, dimanche 8 janvier, qu’il soutenait "à titre personnel" la démarche d’Emmanuel Macron. "Les engagements européens, laïques et en faveur de l’accueil des réfugiés d’Emmanuel Macron sont très clairs", a-t-il justifié, sans donner plus de précisions pour le moment sur le rôle qu’il compte tenir auprès du candidat.

Emmanuel Chain

Après Laurence Haïm, Emmanuel Macron peut compter sur le soutien d'un autre journaliste en la personne d'Emmanuel Chain, ancien présentateur de Capital (M6). 

En déplacement au Liban en janvier, le candidat à la présidentielle rencontrait mardi la communauté française qui réside sur place et des étudiants lors d’un meeting à Beyrouth. C'est alors qu'est apparu à la tribune le journaliste et producteur pour faire la première partie de cette rencontre en affirmant son soutien à Emmanuel Macron. On ignore cependant s'il va intégrer l'équipe de campagne du candidat.

Pour information, le journaliste avait coproduit avec sa société Éléphant Doc un documentaire sur le fondateur du mouvement En Marche ! diffusé sur France 3 en novembre dernier.

Bientôt le ralliement d'anciens ministres ?

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Dès le 2 décembre dernier, Jean-Pierre Mignard, avocat et intime de François Hollande, avait annoncé son ralliement à Emmanuel Macron. "Si je peux l'aider, je l'aiderai oui", avait-il déclaré sur Europe 1. Mais l'équipe d'Emmanuel Macron pourrait s'étoffer les prochains jours. 

Le ministre de l'Ecologie  Ségolène Royal a fait allusion à un possible soutien au candidat d'"En Marche !" tout comme  François Rebsamen , le maire de Dijon et ancien ministre du Travail. 

Par ailleurs, Emmanuel Macron a engrangé de nombreux soutiens hétéroclites : le mathématicien Cédric Villani, l'économiste Elie Cohen, l'économiste Jacques Attali, l'essayiste Alain Minc, le mécène Pierre Bergé, le fondateur de Meetic Marc Simoncini, ou encore l'écrivain Erik Orsenna.