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La politique est affaire de phénix. On les a dit parfois "finis", "enterrés" ou "prêt à passer à autre chose", et pourtant force est de constater qu’avec patience et stratégie, certains ont su revenir – à différentes échelles certes – dans la vie politique française.
L’exemple de Dominique Strauss-Kahn est particulièrement parlant. Depuis 2011, année où l’affaire du Sofitel a éclaté, l’ancien patron du Fonds Monétaire International est resté éloigné des affaires publiques. Pourtant, depuis quelques mois, DSK revient doucement, avec un avantage : plusieurs de ceux qui gravitaient autour de lui pour préparer la présidentielle de 2012 ont rejoint l’équipe d’Emmanuel Macron.
A la faveur de ce nouveau quinquennat, Dominique Strauss-Kahn est réapparu dans les médias, que ce soit en rendant hommage à Nicole Bricq ou en se faisant remarque à la Wolrd Policy Conference. Il y a notamment distillé son diagnostic sur l’état du Parti Socialiste, [spoiler : à l’agonie selon lui] et sur les débuts du mandat du nouveau président. A en coire Michèle Saban cependant, il n'est pas question d'un quelconque retour en politique. "Les politiques français ne le méritent pas. Il dit et il dira ce qu’il pense", a-t-elle assuré selon Challenges.
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Si le cas de Manuel Valls est très différent, il semblerait que l’ancien premier ministre soit de retour en grâce, tout du moins à l’Assemblée nationale. Perdant à la primaire de gauche et jugé opportuniste en rejoignant le camp de la majorité présidentielle, l’ex socialiste a depuis remonté légèrement la pente de sa cote de popularité, en commençant par garder son fief dans l'Essonne.
Boudé de prime abord par LREM, une députée a confié il y à peu à France TV Info que certains le consultaient et lui demandaient conseils. Manuel Valls a d’ailleurs pris de nouvelles responsabilités en prenant en charge la direction de la mission parlementaire sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie. A en croire Le Parisien, sa greffe au sein de LREM aurait largement pris.
D’ancien président à trublion
Après son échec à la présidentielle de 2012, Nicolas Sarkozy avait annoncé son retrait de la vie politique… Pour mieux revenir avec l’échec que l’on sait. Il a beau ne pas avoir réussi l’épreuve des primaires, l’époux de Carla Bruni reste une voix qui compte dans le jeu politique actuel. Il serait proche de certains membres du gouvernement et plusieurs sources ne manquent pas de commenter son admiration pour Emmanuel Macron.
Gage que la voix de Nicolas Sarkozy porte toujours, selon un sondage Ifop-Fiducial pour Paris Match et Sud Radio, il est la personnalité préférée des sympathisants de Les Républicains, devant François Baroin et Alain Juppé.
Le parcours de François Hollande n’est pas si éloigné, à la différence que l’ancien président ne s’est jamais engagé à quitter la vie politique française. Après un été 2017 dans la plus grande discrétion, pour digérer la présidentielle de 2017 et surmonter un deuil, l’ex chef de l’Etat est revenu sur le devant de la scène.
A la tête de la fondation qu’il a lui-même contribué à lancer : La France s’engage, François Hollande continue de recevoir et surtout de commenter la vie publique. Outre préparer un livre-bilan sur son quinquennant, l’ex président "ragallairdi" serait "en alerte", à en croire Christophe Madrolle, secrétaire général de l’UDE, cité par Le Figaro.
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