Une conductrice a saisi le Conseil d'État après avoir reçu une contravention pour stationnement. Et la juridiction lui a donné raison. Explications.
Lundi soir, l’Elysée organisait un dîner d’Etat pour la venue de Raùl Castro. A cette occasion, les petits plats ont bien sûr été mis dans les grands et un ballet d’invités a défilé dans l’enceinte du palais présidentiel. Parmi eux, se trouvaient bien évidemment des personnalités politiques mais également des personnalités issues de milieux diverses et variés. Ce soir-là, Jean-Luc Mélenchon a ainsi côtoyé le DJ David Guetta, l’actrice Virginie Effira ou encore le boxeur Jean-Marc Mormeck. Une liste quelque peu étonnante mais qui n’a visiblement étonné personne. Tous les invités ayant en effet un lien de près ou de loin avec le dirigeant cubain.
Pour ne pas être accusé de récupération politique ?
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En revanche, les filles de Jacqueline Sauvage n’affichaient, elle, pas de lien particulier avec Raül Castro ou Cuba mais étaient bel et bien invitées à ce dîner d’Etat. En effet, et ainsi que le rapporte BFM TV, les trois femmes ont d’abord été conviées par l’Elysée à ce repas avant d’être finalement décommandées. "Les filles et les avocates de Jacqueline Sauvage seront reçues dans les prochaines jours par François Hollande mais pas lors du dîner", a ainsi fait savoir le palais, précisant qu’il y a avait eu "une erreur administrative". Un argument qui n’a visiblement pas convaincu les plus sceptiques. BFM TV croit ainsi savoir que ce volte-face serait dû à un problème de date : la veille du dîner le président François Hollande a décidé de gracier Jacqueline Sauvage. Aussi, la présence de ses trois filles à l’Elysée le lendemain aurait-il pu, à tort ou à raison, être perçue comme une récupération politique. La chaîne d’information en continu rapporte d’ailleurs que ce revirement aurait donné lieu à des "désaccords" au sein du cabinet du chef de l’Etat.
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