La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
"J'ai fait preuve d'un excès de confiance, il s'agissait d'activités dans le domaine de l'éducation", s'est justifié l'ancien haut-commissaire, qui a présenté sa démission à Emmanuel Macron le lundi 16 décembre 2019. Jean-Paul Delevoye, aujourd'hui accusé de conflits d'intérêts avait omis de mentionner près d'une dizaine de mandat dans sa déclaration d'intérêt à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (Hatvp), dont certains étaient rémunérés, rapporte le Huffington Post. Pire encore ! À en croire les informations du Monde, Matignon n'ignorait rien de la situation.
Pourtant, l'un des mandats occupé par Jean-Paul Delevoye pendant qu'il était au gouvernement s'est avéré contraire à la Constitution. L'ancien ministre de Jacques Chirac, que ce dernier appelait d'ailleurs "le Grand Con" en raison notamment de sa taille comme le rappelle Gala, a perçu des émoluments en tant que président d'honneur du think tank Parallaxe, un organisme adossé à un groupe d'enseignement supérieur (IGS). Pas de quoi choquer le secrétariat général du gouvernement, puisque ce cumul "avait fait l'objet d'une décision validée par Matignon, sans qu'il y en ait toutefois de trace écrite", résume le quotidien du soir. Et ce, depuis 2017.
Jean-Paul Delevoye avait été contrôlé par le gouvernement
"Ma situation avait été validée en 2017, je n'ai pas pensé qu'il y aurait un problème", confirme Jean-Paul Delevoye. D'après Le Monde, sa situation personnelle aurait d'ailleurs été contrôlée, de la même manière que le sont celles de tous les ministres pressentis. Ce qui ne l'a pas empêché de prendre ses fonctions… Et de continuer à toucher un revenu pour sa participation à Parallaxe.
"J'avoue ne pas avoir porté la même attention à ma déclaration d'intérêts, sans doute parce que j'étais obnubilé par ma déclaration de patrimoine", s'est défendu l'ancien ministre dans les colonnes du quotidien national, à qui il a accordé un entretien. "J'avoue, autant je suis rigoureux sur les budgets publics, autant c'est ma femme qui s'occupe de tout ce qui est l'administratif", avait-il encore avancé, cette fois-ci au micro du Parisien. Il s'est depuis engagé à rembourser l'argent en provenance de l'IGS depuis son entrée au service du gouvernement.
Cependant, la HATVP n'en a peut-être pas fini avec l'ancien haut-commissaire. L'organisme a décidé d'une réunion le mercredi 18 décembre pour savoir s'il fallait ou non transmettre son dossier à la justice.