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Paisible. Mardi prochain, Nicolas Sarkozy sera convoqué devant le pôle financier du tribunal de Paris. En cause : l'affaire des pénalités suite à son onéreuse campagne de 2012. Si cette convocation, qui peut déboucher sur une mise en examen pour corruption, en refroidirait plus d'un, Nicolas Sarkozy et son entourage restent calmes. Certains évoquent même une "routine" pour l'ancien président de la République.
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"Ça devient la routine"
Rien ne semble effrayer les proches de Nicolas Sarkozy. Surtout pas la convocation de ce dernier en vue d'une possible mise en examen pour corruption. Selon les informations du Parisien relayées par Le Lab, l'entourage de Nicolas Sarkozy, sans doute confiant dans l'attente des bons résultats de l'UMP prévus au second tour des départementales, s'est même permis une attitude quelque peu désinvolte. "Ça devient la routine", commentent les proches du patron de l'UMP à l'annonce de la procédure. Sereins, Nicolas Sarkozy et ses amis le sont aussi parce que la convocation était prévue. "La convocation de Sarkozy dans ce dossier était attendue mais a été plusieurs fois reportée pour ne pas perturber les élections, notamment", écrit Le Parisien.
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Pas si anodin que ça
Il est vrai que l'ex-président de la République a eu des soucis avec la justice à de nombreuses reprises, si bien qu'on pourrait qualifier l'exercice de "routine". Mais ce dernier n'en reste pas moins contraignant. L'affaire des pénalités liées à la campagne présidentielle de 2012 a déjà débouché sur la mise en examen pour abus de confiance de Jean-François Copé, ancien patron de l'UMP, ainsi que celle de Catherine Wautrin, ex-trésorière du parti.
Pour rappel, en 2012, le dépassement du plafond légal des dépenses autorisées pour une campagne avait privé l'UMP du remboursement public de 11 millions d'euros. Le parti avait donc lancé le fameux "Sarkothon" pour éponger la dette. De son côté, s'il avait refusé dans un premier temps de payer une amende de 363,615 euros, Nicolas Sarkozy l'avait finalement remboursée en arrivant à la tête du parti. Toujours est-il que l'importante somme réglée par le parti à la place de l'ancien chef d'Etat dérange la justice et qu'il risque à son tour une mise en examen pour corruption.
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