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Pour accéder aux plus hautes marches du pouvoir, certains ont été accusés de gonfler leur nombre de diplômes. 

Dans une interview pour Le Monde, le vice-président de l’UMP, Laurent Wauquiez, a pris quelques libertés sur son parcours scolaire, déclarant avoir fait ses études dans un collège de Chambon-sur-Lignon alors qu’il a fait ses études dans le prestigieux lycée Victor-Duruy, à Paris.

D’autres ont été accusés de gonfler leur C.V. en inventant des diplômes imaginaires pour mieux gravir les marches du pouvoir.

Ainsi, selon Médiapart, l’ancienne secrétaire d’Etat à l’enseignement supérieur, Geneviève Fioraso, a laissé entendre qu’elle avait obtenu deux maîtrises, une d’anglais et une d’économie, alors qu’en réalité elle n’en possède qu’une : "Anglais, option économie". Concernant ce petit arrangement, Geneviève Fioraso s’en est défendu auprès des journalistes du site d’informations directement, comme le rapportait son entourage : "Dès qu’elle a été contactée par Médiapart Geneviève Fioraso a répondu qu’elle possédait en effet une maitrise d’anglais option économie. Elle a constaté, à cette occasion, que cela s’était traduit par erreur dans certaines publications comme deux maîtrises distinctes."

Jean-Christophe Cambadélis dément mais…

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Toujours selon Médiapart, le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, aurait obtenu un doctorat en 1985 sans avoir eu le moindre diplôme universitaire. En clair, selon le journaliste Laurent Mauduit, Jean-Christophe Cambadélis se serait fabriqué de toutes pièces un parcours universitaire lui permettant de soutenir une thèse, alors qu'il n'avait pas le moindre diplôme. Le journaliste révèle aussi que le futur premier secrétaire a allègrement pillé les travaux de deux de ses "amis" pour publier son premier livre Pour une nouvelle stratégie démocratique.

Le principal incriminé avait démenti toutes ces accusations en brandissant des preuves écrites. Seulement, ces "preuves" ont ajouté un doute sur son parcours puisqu’il était inscrit qu’il avait fait une thèse en moins d’un an alors qu’il faut au moins deux à trois ans pour produire une thèse de troisième cycle en sciences humaines.

Taubira, Dati, Sarkozy soupçonnés

D’autres politiques ont été soupçonnés d’avoir trafiqué leur diplôme. Ainsi, toujours à gauche, de Christiane Taubira qui fut accusé en mars 2014 de ne pas posséder de doctorat, notamment par Philippe Bilger, ancien avocat général à la cour d'assises de Paris. Celui-ci faisait savoir que le garde des Sceaux n’avait pas contredit un journaliste qui lui accordait un doctorat qu’elle n’a pas. Or, Christiane Taubira n’avait jamais dit ouvertement ni écrit qu’elle en possédait un, elle a seulement laissé passer l’occasion de rectifier la parole du journaliste.

Sa lointaine prédécesseur place Vendôme, Rachida Dati, avait elle aussi été pointée du doigt en 2007 par l’Express qui l’accusait d’avoir été reçue à l’Ecole de la Magistrature en présentant un dossier mentionnant un diplôme qu’elle n’a en fait jamais eu. Rachida Dati avait alors vivement démenti cette accusation et son cabinet soutenu la thèse d’une erreur administrative.

En 2009, c’est au tour de Nicolas Sarkozy, alors président de la République, d’être au cœur d’une polémique sur son parcours universitaire, à la suite de déclarations d’un enseignant de l’université de Nanterre. Celle-là même où Nicolas Sarkozy avait obtenu un diplôme de troisième cycle en sciences politiques, ce que contestait l’enseignant. Seulement l’université avait publié un communiqué confirmant l’obtention de ce diplôme à l’étudiant "Nicolas Sarkozy de Nagy".

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