Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
Nicolas Sarkozy
Nicolas Sarkozy garde le cap, et ne s'est pas exprimé à la suite de ce premier tour. Les derniers sondages de popularité et d'intention de vote ne lui sont pas très favorables, mais il continue d'apparaître comme l'unique présidentiable du parti majoritaire. Il ne s'est néanmoins pas encore prononcé sur sa candidature, et ne se lancera pas dans la course à la présidentielle tant qu'il n'y aura pas de candidat nommé du Parti Socialiste. (voir le calendrier de la présidentielle 2012).
Le Président a d'ailleurs les yeux rivés sur la Libye, où la coalition menée par la France et la Grande-Bretagne a mené les premières frappes ce week-end.
Dominique Strauss-Kahn
Le Directeur du FMI n'a pas réagi aux résultats de ce premier tour des cantonales, soumis à ce fameux devoir de réserve qui l'empêche d'annoncer s'il sera ou non candidat à la présidentielle de 2012.
Dominique Strauss-Kahn regarde néanmoins l'issue de ces éléctions avec attention. Avec plus de 25% des voix, le PS n'a pas connu de flambée, mais grâce au net recul de l'UMP, il renforce son avance sur les autres partis. Cette avance servira sans doute les ténors du PS qui sauront s'en servir pour occuper le devant de la scène médiatique, alors le président du FMI a le devoir de rester en retrait.
Marine Le Pen
Lorsqu'un sondage controversé a annoncé début mars que le FN arriverait au second tour en 2012, Marine Le Pen a annoncé une "vague bleu marine" pour ces cantonales.
Effectivement, on a assisté dimanche à une réelle percée du FN qui obtient plus de 15% des suffrages exprimés.
C'est un scrutin habituellement difficile pour le FN qui n'avait placé aucun conseiller général lors des dernières élections cantonales en 2004. Pour la présidente du FN, c'est un "score historique" qui n'est plus un vote de contestation, mais bien un "vote d'adhésion".
Pour le FN, la vague est bel et bien en train de déferler sur le paysage politique français, avec en ligne de mire les élections de 2012.
Martine Aubry
Apparaissant très hésitante concernant son éventuelle candidature pour 2012, Martine Aubry compte renforcer son parti et son image à l'issue de ces élections. Forte d'un score sans appel, et d'un vote sanction à l'égard de l'UMP, son image de leader efficace du principal parti d'opposition devrait la servir, à un an de la présidentielle et à 6 mois des primaires socialistes. (voir le calendrier de la présidentielle 2012).
Il lui faudra alors s'imposer lors de la convention qui fixera le projet PS à la présidentielle, afin de se démarquer de ses concurrents au sein du parti mais également parmi la gauche française, comme par exemple pour le nucléaire. Peut-être alors annoncera-t-elle sa candidature, comme ses amis le souhaitent.
François Hollande
François Hollande a toujours été très clair sur les conséquences des cantonales. En effet, il avait déclaré que s'il était réélu au Conseil général de la Corrèze, ancien fief de Jacques Chirac, il déclarerait officiellement sa candidature pour 2012.
A l'issue de ce premier tour, très favorable pour lui, il a déclaré à Tulle : "La victoire, je ne peux pas l'annoncer ce soir, elle s'esquisse, elle est en filigrane, mais elle n'est pas encore acquise". Si sa victoire est confirmée, l'ancien premier secrétaire du PS devrait se lancer dans la course aux primaires dès le mois d'avril.
Sources : LeFigaro.fr