Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
43%... C’est le temps de parole qu’aurait accordé la chaîne d’informations BFM TV au Front National selon le compte rendu du CSA qui surveille la part accordée à chaque parti pour les municipales. Largement supérieur à celui observé chez ses concurrents, 15% pour I>Télé et 19% pour LCI, le chiffre pointé par le CSA accuse a prori la chaîne d’avoir favorisé le parti d’extrême droite. Hervé Béroud, directeur de la "première chaîne d’info de France", est monté au créneau pour défendre la neutralité de sa rédaction.
"Un chiffre partiel"
Accordant une interview au journal 20 Minutes, le patron de la chaîne indique que ce chiffre s’explique par le temps d’antenne qu’a accordé BFM aux nombreux cafouillages observés sur les listes du FN. Ce dernier assure auprès du quotidien gratuit être "scandalisé par la désinformation qui peut circuler via les réseaux sociaux concernant un chiffre partiel et qui n’est pas définitif". Ce faisant, il explique que le CSA n'a communiqué que les relevés de temps de parole des représentants des partis s'exprimant sur les enjeux nationaux (et non locaux) des élections municipales. Selon lui, la représentativité locale devrait équilibrer ce chiffre dans la mesure où la chaîne a consacré "2h47 au Parti socialiste, 2h30 à l’UMP et 54 minutes au FN".
I>Télé et l’UMP
Autre disproportion d’audience constatée, le temps d’antenne consacré à l’UMP sur I>télé. En effet, le chiffre du temps du parti d’opposition s’élève à 41,15% sur la chaîne selon le même calcul. Même rhétorique que pour BFM TV dans la défense de la chaîne du groupe Canal : c’est l’actualité, et en particulier les affaires Buisson et Copé, qui explique cette représentativité élevée.
Ce matin, les observateurs ce sont accordés sur le fait que ces chiffres étaient incomplets et en partie biaisés car le temps d’exposition constaté ne relevait pas exclusivement de la campagne municipale.