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Evincé de l'Elysée l'an dernier, l'ancien conseiller de François Hollande n'a toujours pas digéré les évènements et accuse même l'entourage du président de l'avoir "éliminé" car il gênait ses plan. Découvrez ce qu'il a dit.

Aquilino Morelle passe une nouvelle fois à l’offensive. Un an après avoir été écarté de l'Elysée à cause de soupçons de conflits d’intérêts avec un laboratoire pharmaceutique qui pesaient sur lui, l’ancien  conseille de François Hollande a encore décidé de régler ses comptes. Dans un entretien accordé au Parisien et publié ce lundi, celui qui était autrefois en charge de la communication du président a raconté : "Aux yeux du cercle historique des hollandais, élus et collaborateurs, j'étais un adversaire. Je représentais une ligne politique qui n'était pas la leur. Celle des primaires de 2011 au côté d'Arnaud Montebourg (…) J'étais pour eux un empêcheur de 'hollandiser en rond'... Ils ont donc décidé de m'abattre". Des propos qui font écho à ceux qu’il a tenus en septembre dernier dans le Point. J’ai été victime "d’une élimination politique", assurait-il alors. A L’Obs, il avait même qualifié le chef de l’Etat d’ "enfoiré" et assuré l’avoir vu "nu, plus bas que terre" au moment de la parution du numéro de Closer révélant sa prétendue liaison avec Julie Gayet.

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Il point le rôle de Jean-Marc Ayrault

Et même si pendant sa dernière interview Aquilino Morelle a veillé à ne pas citer de nom, on devine qu’il faisait référence à Jean-Marc Ayrault. "J’ai payé au prix fort l’amitié qui me lie à Manuel Valls et le rôle que j’ai joué dans son arrivée à Matignon", a-t-il expliqué, évoquant à demi-mots le rôle de l’ex-Premier ministre dans son éviction en avril dernier.

"Ce pouvoir a connu des dérives de comportement bien plus graves"

Revenant également sur ce qui lui était reproché, Aquilino Morelle a d’abord assuré avoir été blanchi. Selon ses dires, plus aucun soupçon de conflits d’intérêts avec un quelconque laboratoire ne pèserait aujourd’hui sur lui. Quant au fait qu’il avait recours à un cireur de chaussures à l’Elysée, l’ex-conseiller du président a fait valoir que "ce pouvoir a connu des dérives de comportement bien plus graves que cet épisode". Toujours sans donner davantage de détails, il a poursuivi en fustigeant : "les réactions n’ont alors pas été aussi virulents, c’est le moins que l’on puisse dire". Et celui-ci d’ajouter, sans plus de précisions : la nouvelle équipe de François Hollande "est comme une cire que le Président peut modeler à sa guise, sur laquelle il peut, sans risque et sans résistance, apposer son sceau".

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Et si Aquilino Morelle semble quelque énigmatique c’est sans doute parce qu’il prépare un livre. "Il sera publié chez Grasset quand il sera prêt. Je veux prendre le temps de bien faire les choses", a-t-il indiqué.

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