La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Suite aux prises de position d’Henri Guaino à l’égard des européennes, Alain Juppé a réagi avec fermeté allant jusqu’à évoquer l’exclusion de l’ancienne plume de Nicolas Sarkozy. Ce duel médiatique révèlerait-il une réelle guerre des égos entre les deux élus ?
Concert d’invectives
C’est le maire de Bordeaux qui a lancé les hostilités. Peut-être ne s’attendait-il pas à ce que le député des Yvelines le prenne si mal. Après avoir affirmé "Je crois que les sondages lui montent à la tête!", ce dernier a sommé Henri Guaino à se ressaisir sous peine d’exclusion. Une menace, approuvée de surcroît par Jean-François Copé, que le député rebelle s’est empressé de fustiger : "Les propos qu'il a tenus sont ridicules (...) C'est presque un retour au parti communiste de Staline dans les années 50", rien que ça.
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Dans une interview accordée au site L’Opinion, Henri Guaino a préféré enfoncer le clou dénonçant des propos "d'arrogance, d'un mépris qui sont peut-être franchement déplacés" ainsi que le "caporalisme" dont faisait preuve Alain Juppé du temps du RPR .
Attaques en règle
Mais, un Henri Guaino en bonne forme ne s’arrête pas là. Il prend soin sur le plateau de BFM TV d e taper là où ça fait mal : sur les ambitions présidentielles de l'ancien Premier ministre. A l’aide de sous-entendus pour le moins flagrants, l’ancienne plume élyséenne a lâché "mon cher Alain, quand on a de très grandes, de très très grandes ambitions, il ne faut pas être animé par l’esprit d’exclusion, il faut être animé par l’esprit de rassemblement et d’apaisement".
Et de rajouter, histoire d'être sûr de bien se faire comprendre "je pense que tout homme politique de premier plan qui a fait la carrière politique qui est la sienne, qui pense à occuper le premier rang dans l’Etat. Voilà, bon, peut-être ne le fera-t-il pas, mais quand on a cette ambition même fugitive, on n’est pas animé par l’esprit d’exclusion, mais par l’esprit d’ouverture, de tolérance, de compréhension. C’est tout ce que je veux dire à Alain Juppé…".
Enfin, il n’a pas manqué de faire remarquer que le maire de Bordeaux avait soutenu aux municipales François Bayrou dont Henri Guaino n'a pas oublié sa prise de position en faveur de François Hollande en 2012. Cette guerre fatricide témoigne d'une ambiance particulièrement tendue à l'UMP à moins de quinze jours des européennes.