Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
"Il s'agit de dix années de succession de décisions d'autorités publiques diverses", fait-elle valoir auprès du Figaro, comme pour se dédouaner de toute responsabilité dans la pénurie de masques, d'ailleurs contestée par Emmanuel Macron. Agnès Buzyn, qui était resté silencieuse depuis le 17 mars 2020, a fini par reprendre la parole. Après quelques hésitations elle a aussi décidé de repartir en campagne, indique Le Monde. Hélas pour elle, cette dernière pourrait s'avérer complexe.
Et pour cause ! Quoiqu'en dise l'ancienne ministre de la Santé et des Solidarités, elle est désormais contrainte de se justifier et de répondre de son attitude passée. Pourquoi être partie en plein cœur de l'épidémie ? "Avec mes équipes, nous avions mis en place un dispositif pour faire face à la crise et je savais que nous pourrions compter sur les formidables ressources de nos soignants", avance-t-elle pour toute réponse.
"Ne pas laisser à Anne Hidalgo les pleins pouvoirs"
Dorénavant, la praticienne dit regretter certains des mots qu'elle a pu avoir. Si elle réfute toute erreur de gestion de sa part, souligne le quotidien du soir, elle s'en veut d'avoir parlé des municipales en des termes aussi crus. Après le premier tour, elle évoquait pourtant une "mascarade". Au final, elle raconte aujourd'hui n'avoir eu qu'une "intime conviction". Sans doute trop tôt, poursuit-elle : à l'époque, les scientifiques n'étaient pas de son avis. "Il y avait moins de 300 cas en Chine, 6 décès, et seulement quelques cas hors de Chine", tient-elle à rappeler.
Mécaniquement, avec un pareil passif, et tout juste une troisième place, Agnès Buzyn doit donc mener une difficile campagne. "Je ne souhaite pas laisser à Anne Hidalgo les pleins pouvoirs", a-t-elle seulement déclaré.