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Invité mardi lors de la matinale de LCI et Radio classique, le député PS de la Nièvre et chef de file des frondeurs, Christian Paul, a déclaré que Manuel Valls pouvait obérer les chances de François Hollande pour les élections présidentielles de 2017.
Pourquoi ? A cause de la seconde utilisation de l’article 49.3 de la Constitution, mardi à l’Assemblée, au sujet de la loi Macron.
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"Le Premier ministre s’éloigne de la gauche"
Pour Christian Paul, avec ce geste "le Premier ministre s’éloigne de la gauche" et de fait, il "met en danger la réélection de François Hollande en 2017."
Au journaliste qui lui rétorque que ce "sont des mots lourds", le député de la Nièvre acquiesce : "C’est l’état d’esprit que je ressens bien au-delà de la gauche et aussi au sein du Parti socialiste."
"Manuel Valls met en danger la réélection de François Hollande en 2017 avec la méthode qu’il emploie - une méthode de passage en force - et en distillant en deuxième lecture de ce texte des mesures supplémentaires qui s’éloignent totalement de la gauche.", a-t-il fait entendre.
"Il y a un problème avec la méthode" de Manuel Valls
Et pour parfaire son syllogisme, Christian Paul rappelle les exemples de Lionel Jospin et dernièrement Jean-Marc Ayrault, tous deux Premiers ministres socialistes, qui n’ont pas utilisé le 49.3. "Depuis un an, il y a des tensions. Cherchez l’erreur, fait-il remarquer. Il y a un problème avec la méthode du Premier ministre qui n’a pas passé une heure à rechercher le dialogue avec sa majorité."
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