Roi Charles III : certains membres de la famille royale vont-ils être écartés ?

Elizabeth II : une monarque très entourée

Le 19 septembre 2022 auront lieu les funérailles de la reine Elizabeth II, disparue à l'âge de 96 ans. C'est son fils, le prince héritier, Charles, qui est donc devenu le nouveau souverain du Royaume-Uni. Un rôle qu'il mènera jusqu'à son dernier souffle, lui qui a attendu plusieurs décennies afin d'accéder au trône.

De son vivant, sa mère Elizabeth II donnait l'image d'une reine très entourée et très choyée par tous les membres de la famille royale. La liste de ceux qui l'entouraient était bien longue. Il y avait évidemment ses enfants, Charles, Andrew, Anne et Edward ainsi que leurs enfants respectifs : les princes Harry et William mais également les princesses Eugénie et Béatrice. En plus des membres actifs de la "Firme", des ducs et duchesses, liés au roi George V, gravitaient autour de la couronne : le duc et la duchesse de Gloucester, le duc et la duchesse de Kent (cousine d'Elizabeth II) ou encore Alexandra de Kent, la cousine germaine de la reine Elizabeth II.

Qu'en sera-t-il de ces derniers lorsque le roi prendra définitivement ses fonctions après son couronnement ? Christophe Gillissen, professeur de civilisation britannique et irlandaise à l’université de Caen, a confié ses hypothèses à Planet.

Des vacances aux frais des contribuables britanniques

"On peut faire un rapprochement avec ce qui s'était passé dans la foulée du décès de Diana en 1997. La famille royale, celle qui était subventionnée par l'argent public était assez nombreuses. Il y avait des personnes (dans la famille royale NDLR) qui ne faisait pas grand-chose pour le pays, qui vivaient "aux frais de la princesse", qui partaient en vacances, qui étaient impliqués dans toutes sortes de scandales et donc ce qui avait été proposé en 1997-1998 par Tony Blair était de restreindre ce groupe", nous explique-t-il.

De ce fait "certains membres de la famille royale ont été écartés de ces subventions publiques pour éviter les scandales dans la presse. Cela pourrait être une stratégie qui serait poursuivie, afin de restreindre davantage. Avoir seulement un petit noyau qui soit présent dans les cérémonies, agissant officiellement au nom du Palais et de la famille royale".