De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Raymond Devos : dans quelles circonstances s'est-il éteint ?
Il fût l'un des humoristes qui maniait la langue française comme personne. En décembre 2005, Raymond Devos était victime d'une attaque cérébrale avant d'être à nouveau hospitalisé à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris en février 2006. Le 15 juin 2006, il décède tragiquement à son domicile, entouré de sa soeur, de son neveu et de son secrétaire particulier, des suites d'un œdème aigu du poumon. Ses funérailles, qui eurent lieu en l'église de Saint-Remy-lès-Chevreuse, rassemblèrent de nombreuses vedettes telles que Line Renaud, Jean Rochefort, Michel Legrand, Jean-Pierre Brialy ou encore Dany Boon.
"C'était un humoriste au-dessus de tous les autres, il était complètement à part dans notre univers (...) C'était un poète illuminé qui touchait presque à la métaphysique des choses", avait déclaré Michel Leeb sur LCI et d'ajouter : "C'est dans l'utilisation des mots, dans le travail des mots, dans la sculpture des mots, quelque chose d'original, magique, de clownesque, gigantesque, gargantuesque".
Durant sa carrière, Raymond Devos avait su imposer son style qui est encore aujourd'hui inimité, qualifié pour certain d'absurde. "L'imaginaire, c'est mon pied-à-terre. Un exemple. Avant, j'étais dans un hôtel, borgne d'ailleurs, ça coûtait les yeux de la tête. Dans cet hôtel, le propriétaire me donnait chaque fois le 37. Et il n'y avait que 36 chambres. Je passais mes nuits à chercher mon 37. Jusqu'au jour où je me suis aperçu que le 37, c'étaient les couloirs", avait-il déclaré.
Retour en images sur les obsèques de l'artiste belge en juin 2006.