Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Née le 3 juin 1906 à Saint-Louis dans le Missouri, Joséphine Baker est une véritable icône des années folles et de l’ensemble du XXe siècle. Véritable vedette du music-hall aux Etats-Unis, elle quitte son pays d’origine en 1925 pour rejoindre l’Hexagone.
"Un jour, j'ai réalisé que j'habitais dans un pays où j'avais peur d'être noire. C'était un pays réservé aux Blancs. Il n'y avait pas de place pour les Noirs. J'étouffais aux États-Unis. Beaucoup d'entre nous sommes partis, pas parce que nous le voulions, mais parce que nous ne pouvions plus supporter ça… Je me suis sentie libérée à Paris", a-t-elle confié plus tard, comme le relaye le site du ministère de la Culture.
C’est dans la capitale que sa carrière connaît un véritable élan. Son talent de danseuse connaît un franc succès en 1925 lorsqu’elle se produit dans le théâtre des Champs-Élysées pour la "Revue nègre". Plus tard, c’est aussi sa musique qui la rendra célèbre. Son titre J’ai deux amours compte notamment parmi ses plus grands succès.
Joséphine Baker : une icône de la France libre
Au-delà de ses talents indéniables dans le domaine de la culture, Joséphine Baker est également un personnage remarquable pour son engagement. En 1939, elle décide de s’engager pour le pays qu’elle a adopté et devient, dès le mois de septembre, un agent du contre-espionnage français. En 1940, alors que le pays est sous occupation, elle n’hésite pas non plus à s’engager dans les services secrets de la France libre, et ce, jusqu’à la Libération.
Pour rendre hommage au courage et au talent de Joséphine Baker, elle est devenue, le 30 novembre 2021, la première femme noire à entrer au Panthéon.
Découvrez dans notre diaporama les photos de la tombe de cet illustre personnage.