Le 25 novembre prochain, l’administration fiscale prélèvera une nouvelle somme sur le compte des contribuables concernés par un rattrapage de l’impôt sur le revenu. Êtes-vous concerné ?
Yves Lecoq : ces nombreux châteaux dont il a été propriétaire
À l'instar de Gérard Depardieu ou Gérard Vivès, l'animateur et humoriste Yves Lecoq est un véritable passionné des châteaux et autres bâtisses anciennes. Une passion qui l'a poussé à de nombreuses reprises à acheter des vieilles demeures afin de les remettre en état. "Ma grand-mère étant antiquaire, c’est elle qui m’a transmis cette passion", avait-il confié à Le Zéphyrmag en 2017 et d'ajouter : "Tout s’est joué en Picardie. Un jour, j’ai eu assez d’argent pour acquérir mon premier bien et j’ai franchi le pas (...) Pour moi, le but était d’effectuer un travail de restaurateur. Je ne souhaitais pas forcément habiter systématiquement les biens dont je faisais l’acquisition. Mais je tenais à achever leur restauration".
À la fin des années 1970, il serait devenu l'heureux propriétaire du château d'Hédauville avant de le revendre afin d'acheter en 1981, le château de Suzanne. En 1995, l'animateur a acheté le château de Villiers-le-Bâcle, situé dans l'Essonne. Ce passionné des grandes bâtisses devient ensuite propriétaire du château de Chambes en Charente en 2008 avant d'acquérir le château de Chalais en 2011. Un château "en péril" comme l'a affirmé le site. Pour la star française, il s'agissait d'un challenge hors norme. "C’était sans doute déraisonnable", avait-il déclaré. Il serait également propriétaire du château de Maisonseule.
D'après nos confrères de Public, Yves Lecoq, qui serait "ruiné", aurait dû brader son château de Villiers-le-Bâcle. Alors que l'animateur "espérait empocher 18 millions d’euros", la bâtisse aurait été vendue pour la somme de 9 millions d'euros à Xaviel Niel, fondateur de l'entreprise Free.
Dans une interview accordée à Charente Libre le 21 novembre 2022, l'humoriste a confié qu'il doit désormais vendre son château de Châlais, car il n'est plus en mesure d'assumer les charges. "Moi j’ai voulu faire un acte désintéressé. La preuve, cet achat et la restauration m’ont à moitié ruiné, mais je ne regrette rien", a-t-il déclaré au quotidien. Prix de vente de la bâtisse ? 3,1 millions d'euros ! Pourtant, sa passion pour les châteaux lui coûte beaucoup d’argent…
Yves Lecoq : l'animateur se confie sur ses finances
En 2020, l'animateur Yves Lecoq s'était confié à Non Stop People sur ses finances ainsi que sur la difficulté à posséder des châteaux. "En ce moment, ce n’est pas terrible. Mais ça va revenir. Quand on vous arrête du jour au lendemain comme ça, il y a des choses qui continuent à tomber. Je n’ai pas d’impôts sur la fortune tellement je suis endetté par mes châteaux", avait-il déclaré et d'ajouter : "J’ai des charges pour l’entretien de ces châteaux, qui continuent à tourner, et je n’ai plus les revenus. Donc, il faut le temps de vendre des choses pour pouvoir rembourser tout ça. J’en ai vendu deux déjà. Mais ce n’est pas facile à vendre, surtout en ce moment parce que les gens ne veulent plus s’embêter à gérer ce genre de truc, ajoutait-il. Moi, c’était mon plaisir."
Dans un entretien accordé à Charente Libre, celui qui empochait de 35 000 à 40 000 euros par mois grâce à ses émissions (Les Guignols de l'info et Grands du rire), s'est retrouvé en difficulté rapidement : "Quand Canal + et France 3 s’arrêtent du jour au lendemain et qu’on se retrouve avec zéro revenu, cela devient difficile. Ce n’est pas parce que l’on possède quatre châteaux que l’on est milliardaire", avait-il expliqué.
Plusieurs années après, Yves Lecoq a dressé le bilan de ses finances sur le plateau de TPMP People. Invité ce dernier week-end de mai dans l’émission sur C8, l'humoriste a fait de nouvelles révélations. "J’ai encore des dettes", a-t-il affirmé à la télévision en évoquant les rénovations de ses châteaux.
"Comme je gagnais bien ma vie avec tout ce que je faisais, tout passait dans les travaux. Mais j’avais pas un sou de côté. J'aurais pu mettre quand même 500 balles de côté", a ajouté celui qui a aussi reçu l’aide financier de l’animateur Bernard Montiel. Si le comédien et humoriste avoue que tout cet argent "est parti là-bas", ses impôts "étaient absorbés par les monuments historiques, par les travaux que je faisais".
Sans filtre en évoquant ses dettes à rembourser, le septuagénaire assure qu’il ne lui reste que deux châteaux. "J'ai encore des dettes parce que j'ai tout vendu à bas prix", détaille-t-il. "En 24 heures, il fallait que je trouve l'argent". Avant d’ajouter. "J’avais des dettes qui n’étaient pas énormes. Quand je vendais un truc, j’avais toujours moins que prévu donc je vendais tout au rabais. Ce n’est pas des sommes énormes, mais pour être tranquille, je dois vendre le dernier".
Yves Lecoq : les projets du célèbre humoriste
De 1988 à 2018, Yves Lecoq était l'une des voix emblématiques de l'émission Les Guignols de l'info grâce à ses talents d'imitateur. En doublant les marionnettes de Patrick Poivre d'Arvor ou encore Jacques Chirac, il deviendra l'une des vedettes du programme. De 2005 à 2019, l'humoriste était également à la tête de l'émission Les Grands du rire sur France 3 avant que le programme ne soit remplacé par Samedi d'en rire, présenté par Jean-Luc Lemoine.
En 2019, Yves Lecoq avait créé la surprise en participant à l'émission musicale Mask Singer sur TF1. Depuis, le célèbre septuagénaire est de plus en plus rare dans les médias. Depuis son dernier rôle à l'écran dans un épisode de la fiction Capitaine Marleau, que fait-il à présent aujourd’hui ?
"J’ai arrêté d’un seul coup la télé […] dehors du jour au lendemain. J’ai arrêté le spectacle à cause de la covid, et j’ai arrêté Canal+". Pour autant, le célèbre artiste ne compte pas prendre sa retraite, car il fourmille de projets. "Je viens de refaire une sorte de showcase dans mon village. Je vais l'envoyer à tous les producteurs qui réclament ma présence sur scène et je vais repartir en gala", a-t-il assuré dans l’émission.