De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Les allergies au pollen se propagent. Elles affectent désormais près de 25 % de la population, dont 20 % des enfants à partir de 9 ans et 30 %des adultes, selon l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm). Ces niveaux ont triplé depuis les années 2000. Les experts de l'Inserm prévoient qu'en 2050, la moitié de la population française sera concernée par ces allergies, faisant de ce problème une véritable préoccupation de santé publique.
La montée des allergies en lien avec le changement climatique
Le changement climatique et la pollution de l'air contribuent à l'augmentation du nombre de personnes allergiques. Selon l'Agence nationale de sécurité sanitaire, de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses), environ un tiers des adultes français et 20 % des enfants de 9 ans et plus souffrent de rhinites saisonnières provoquées par les pollens. Ces rhinites, souvent appelées "rhume des foins", présentent des symptômes similaires aux virus hivernaux tels que le nez qui coule et les yeux larmoyants.
Traitements et prévention
En cas de suspicion d'allergie au pollen, il est recommandé de consulter son médecin traitant qui peut prescrire des antihistaminiques pour soulager les symptômes. Si nécessaire, une consultation avec un allergologue peut aider à identifier le pollen spécifique à l'origine de l'allergie, car cela varie selon la région de résidence.
Pour minimiser les risques, il est possible de créer un jardin hypoallergénique en privilégiant des plantes entomophiles, qui dépendent des insectes pour la pollinisation, réduisant ainsi le risque d'allergie. En choisissant des plantes comme les rosiers, géraniums, genêts, narcisses et la menthe, vous réduirez également les risques d'allergies.
Dans notre diaporama ci-après, Planet dévoile les plantes, arbres et fleurs à bannir de votre jardin pour éviter les allergies.