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Cet été, la Bretagne à la cote. En raison de la crise sanitaire, la majorité des Français a préféré passer ses vacances en France. Si le sud reste très apprécié, la côte du Nord-Ouest du pays n’est pas en reste. D’après les dernières données diffusées par France Bleu Bretagne, dans les Côtes d'Armor et le Morbihan, 80% des logements gérés par Gîtes de France ont été réservés, contre 77% en 2019. Les Monts d'Arrée dans le Finistère ont enregistré une augmentation de 176% de demandes en juin par rapport à l'an dernier et une hausse de 200% par rapport à 2019. Cette tendance s'observe dans l'ensemble de la région.
"Les gîtes qui ont pris le parti du bien-être avec une piscine par exemple trouvent facilement du public" atteste au micro de la radio Yves Jehanno, patron des Gîtes de France dans le Morbihan, les Côtes d'Armor et l'Ille-et-Vilaine. Les courts séjours se multiplient et les arrière-saisons (septembre-octobre) sont de plus en plus dynamiques.
Le climat doux breton, fort appréciable en temps de canicule et ses paysages à couper le souffle explique ce succès. Cette attractivité fait cependant gonfler les prix des locations de vacances.
Location de vacances : le Morbihan et le Finistère hors de prix
Le site AlloVoyages a réalisé un classement des destinations bretonnes où les locations saisonnières sont les plus chères au mois d’août. L’étude porte sur le tarif moyen par nuit pour une chambre double - minimum 3 étoiles - des villes de Bretagne. Ce sont les communes du Morbihan et du Finistère qui se classent en haut du podium. Les petites cités balnéaires sont particulièrement recherchées : "Par rapport à 2019, les petites stations balnéaires sont environ 10% plus chères en moyenne. En revanche, les villes comme Saint-Malo, Rennes ou Brest sont devenues un peu plus abordables", analyse AlloVoyage.
Découvrez dans notre diaporama ci-dessus le classement des villes bretonnes les plus chères pour se loger au mois d’août.